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lundi 15 août 2011

"T'façon le bronzage, c'est pour les paysans"

Je suis depuis hier soir dans le sud de la France, du côté de Toulon. Quelle joie de partir en vacances!
Bien évidement, je suis au bord de la mer!
Et qui dit bord de la mer implique plage, et donc INSTANT PUTASSIER!

1. La plage c'est sympa, mais ce serait mieux s'il y avait moins de monde!
Expliquez moi pourquoi il y a autant de monde sur les plages de la côte d’azure! Non mais sans déconner! Galérer pendant 15 minutes pour trouver une place pour étendre sa serviette, c'est juste insupportable!
Mais ce n'est pas tant le monde qui est gênant, mais le fait d'être entouré de gens qui font du bruit, qui soulèvent du sable et qui ont l'air d'en vouloir personnellement à votre tranquillité.
En première place parmi les chiants: LES ENFANTS! Ouais, moi aussi j'ai fais des châteaux de sables quand j'étais toute petite (j'ai reconstitué Versailles et ses jardins avec mon frère) mais il ne me serait jamais venu à l'idée de jeter du sable autour de moi pour faire cher les gens autours!

2. A toi, jeune, qui t'endort au soleil dans ton maillot griffé et avec tes lunettes de soleils hors de prix, sache que "LE BRONZAGE, C'EST POUR LES PAYSANS!"
Non non, il n'y a rien de classe à revenir brun-cramé de tes vacances, car cela ne signifie pas "j'ai assez de thune pour partir au soleil" mais plutôt "quand j'aurais 40 ans, j'aurais un cancer de la peau!"
(Souvenez vous des siècles passés: les nobles cultivaient leur teint pale, signe qu'ils n'avaient pas à travailler au champs)
Non, s'allonger sur sa serviette et ne rien faire, c'est pas profiter du temps qui passe, c'est le gâcher. Tu pourrais lire, écrire ou faire n'importe quoi d'intellectuellement actif!

Alors ouais, je me baigne avec une combinaison, ouais, je suis étendue sur ma serviette, recouverte de mon paréo, enduite de crème solaire et j'en suis fière!

vendredi 12 août 2011

Je participe activement à la déforestation.

J'écris, beaucoup, vous le savez puisque je vous pourris le net avec mes textes sans queue ni tête, mais il faut savoir qu'avant tout, je tiens un carnet de bord. Un cahier petit format, facile à transporter, pratique pour noter, des noms d'artistes qui me plaisent, des citations, des idées, pour dessiner ou simplement pour me vider la tête quand c'est nécessaire. Il se trouve que des cahier de ce genre, j'en ai noirci un bon paquet. J'en ai une dizaine, refermant les secrets des dieux comme dit Zombie Man. Aujourd'hui, j'ai fini un cahier claire fontaine commencé en février (oui, je les uses vraiment vite, à croire que je n'ai pas mieux à fait qu'écrire dans mes journées) J'étais très contente de ce cahier à pages blanches, couverture cartonnée noire, qui a pas mal résisté aux 6 mois qu'elle a passé dans mon sac, à être utilisé en toute circonstance.

Son remplaçant est un moleskine. Je me suis dit que je pouvais bien me permettre de prendre un objet un peu plus raffiné pour contenir mes diverses inepties. J'ai donc acheté un beau calepin moleskine, avec des lignes (ça m'avait manqué chez son prédécesseur.) pour sa couverture façon cuir noir, pour sa pochette, pour son élastique. Je suis donc ressortie toute contente de ma papeterie favorite avec l'objet. Mais quelle n'a pas été ma déception quand j'ai lu "designed in Italy, manufactured in China"
Moleskine -1.
La prochaine fois je trouverais un calepin réalisé artisanalement et en France; Naméoh!
 Bon, et il faut savoir que je suis aussi absolument terrible en ce qui concerne les carnets de notes et les agendas. J'ai besoin d'un carnet de notes pour toujours avoir tout les renseignements types adresses de bars,  numéros de téléphones, boutiques, recettes de cuisine, etc etc.
Jusqu'à présent j'utilisais un carnet monoprix
Alors j'ai investis dans un très beau carnet paperblank, à couverture rouge et or, avec une pochette pour stoker les cartes de visites. Une très belle œuvre d'art, avec plein de pages et et des lignes pour écrire droit, et proprement. J'aime beaucoup ce carnet, je peux y écrire tout mes renseignements utiles.
Alors, j'ai remplacé mon ancien bloc note monoprix par cette petite merveille

Par ailleurs, je suis quelqu'un d’extrêmement organisée (et de débordée), j'ai besoin de pouvoir tout écrire et tout voir d'un seul coup d'oeil, besoin de savoir quand j'ai du temps libre ou non, besoin de pouvoir, gérer mon boulot, mon association, mes potes, mes scouts, mes sorties, mes cours, mes occupations diverses et variées. On me reproche mon manque de spontanéité, mais cela me permet de rentabiliser au maximum mon temps et de l'utiliser au mieux. Vivre a 100 à l'heure implique d'être organiser!
J'ai donc investit dans un agenda week-per-week de chez Paperblank. Je l'ai acheté en même temps que mon carnet de note. J'avoue que j'ai été séduite par l'esthétique de l'objet. Il est pratique, vraiment bien fait, avec un affichage mois par mois et semaine par semaine. Il est très claire et le papier est très agréable. Exactement ce qu'il me fallait pour gérer mes différentes activités. Et le must: une pochette pour les flyers et mes places de concert.
Et puis j'ai appris que Madmoizelle.com avait éditer un agenda! J'adore ce site. Un site de filles pour filles. Tout simplement. Alors comment résister à l'appelle d'un carnet conçu pour les jeune filles branchées et actives, et plein d'articles de madmoizelles.
Il y avait plusieurs visuels. J'ai pris celui ci:
ET NON, CE N'EST PAS UN ACHAT IRRÉFLÉCHIE!
j'ai besoin d'un agenda jour par jour pour mes devoirs. Naméoh!

dimanche 31 juillet 2011

Un espace à aménager

Non, je ne parlerais pas du web ni de ma vie virtuelle. En ce moment, je me préoccupe pas mal de ce qui se passe dans la dimension étrange et peu connue du monde réel.
La situation: Mes parents sont divorcés et après la vente de la maison familiale, j'ai emménagé chez ma mère puisque mon père lui n'était pas en mesure de nous accueillir. Cela fera 3 ans le 15 aout.
Cette situation n'était qu'un arrangement temporaire et mon père a acheté il y a peu un appartement dans lequel les meubles (actuellement stockés chez un garde-meuble) seront livrés mardi et dans lequel j'emménagerais officiellement en septembre.

Le petit détail à savoir c'est que j'ai toujours été passionnée par deux domaines en particuliers: le stylisme et l'architecture d'intérieure. C'est réellement ce que je souhaitais faire comme métier. Mais au gré de ma scolarité et à l'influence de mes parents, j'ai abandonné l'idée de faire une carrière dans ces deux branches professionnelles, mais sans pour autant cesser de m'intéresser aux domaines en eux même.
Ainsi, j'ai continué à dessiner et à réaliser des vêtements, et j'ai continuer à décorer mon environnement.

Donc, vous vous en doutez bien, chaque emménagement est une occasion rêvé pour moi de me faire plaisir à décorer tout ce qui m'entoure. Ainsi, quand j'avais pris possession de ma chambre chez ma mère (papier peint beige, frise beige et moquette beige), j'avais décidé que la couleur dominante serait le rouge et la couleur complémentaire le noir. Ainsi, j'ai fais l’acquisition de coussins rouges, de lampes et d'abat jours rouge et noir, de cadres noirs, de mobilier noir, etc etc.
Bref, le résultat est plutôt convainquant, du moins c'est ce que je pense, et je m'en satisfait très bien.

Mais au bout de trois ans, la lassitude me gagne déjà, alors l'emménagement dans l'appartement de mon autorité paternelle arrive à point nommé.

Ma chambre a des murs en papier peint jaune, un sol en vinyle bleu, des rideaux bleu et le plafond est blanc avec des étoiles dorées.

J'avoue que je trouve toujours ce genre de situation très stimulante: décorer un espace pour qu'il me ressemble, que je m'y sente chez moi, qu'il soit pratique, c'est une façon de créer une image de soit. c'est toujours intéressant. Tout en respectant la taille de la pièce, le budget, les objets déjà disponibles.
J'étais donc super enthousiaste aujourd’hui, à l'idée d'aller voir l'appartement, après que mon père y ait fait des travaux depuis 3 semaines (changements de papiers peints, installation de placards, peinture) et j'avoue que le résultat est vraiment génial!
Depuis quelques jours, je rassemblais quelques bibelots pouvant convenir à cette chambre, dont les thèmes seront le voyage et la rêverie.(éventails étranger, bateaux en bouteille, masques vénitiens,) allier à un mobilier ultra minimaliste: un sommier et un matelas pour mon lit et deux tréteaux et une planche pour mon bureau.

Le programme pour aujourd'hui était d'aller acheter ma frise, seulement elle n'était pas en magasin. mais le trajet n'a pas été fait en vain puisque j'en ai profité pour acheter des lampes.
Il n'y a aucun plafonnier dans l'appartement, il fallait donc que je trouve un lampadaire et une lampe de bureau.
Bon, mon père n'avait pas prévu que je tombe amoureuse de ça:
et que je décide que ce serait très bien dans ma chambre.pour contraster avec ma lampe de bureau ultra moderne en acier brossé. (qui ressemble à ça: )
Non, ça, mon père ne s'y attendait pas. Mais moi, je suis super contente. Le Lampadaire est dans ma chambre. Il y parait à la fois assorti et à la fois totalement improbable. mais c'est un mélange que j'aime bien. Un lampadaire à l'ancienne, avec des vitres colorées, comme le lampadaire de Narnia.

Bref, les meubles arrivent mardi, et je serais là pour participer à l'opération au côté de mon père. EN AVANT!

lundi 11 juillet 2011

Mes cadeaux d’anniversaire, ou pourquoi la Fnac ne fera pas faillite cette année.

J’ai fêté cette année mes vingt ans (non, si vous avez oublié ou que vous n’étiez pas au courant ou que vous aviez piscine, ce n’est pas grave, je ne vous en veux pas)

Vingt ans, un âge important, et pour moi un cap assez particulier puisque en changeant de dizaine, c’est comme si enfin je pouvais regardé tout ce qui m’est arrivé dans la dizaine précédente, tout ranger dans un carton, le fermer, le ranger (l'envoyer sur Mars ou à Tombouktou) et passer à autre chose. Fermer définitivement un chapitre de ma vie.
Bref, là n’est pas le sujet.
Vingt ans, c’est aussi l’occasion de faire de grosses réunions de familles, de trop manger, de bien  boire (mais toujours avec modération) et de recevoir pleins de cadeaux. (Je ne comprends personnellement pas le principe de faire des cadeaux aux anniversaires. Est-ce un moyen de rendre l’acceptation du vieillissement perpétuel moins difficile ? Je ne sais pas, mais il faudrait creuser la question. Si quelqu’un parmi vous étudie la socio ou l’anthropo, je veux bien une réponse)

Pour mon anniversaire j’ai donc eu, outre un super violon électrique trop de la mort qui tue que j’en suis super fière, un parfum et diverses objets en tout genre, j’ai aussi et SURTOUT eu une somme non négligeable en chèque FNAC. En même temps, c’est moi qui les avais demandés. (j'ai une carte d'adhérent FNAC à rentabiliser)

J’ai ainsi fait des sessions « dévalisons la FNAC dans la joie et la bonne humeur. »
La première session s’est faite avec Mr LB peu de temps après que j’ai reçu mes précieux chèques, et la deuxième session s’est faite il y a quelques jours à peine avec Zombie-Man.
En tout, c’est non moins de 37 ouvrages qui ont atterrit dans ma chambre (en deux fois heureusement, parce que le poids du savoir, ce n’est pas une blague !) dont:
_ 1000 years of annoying the French by Stephen Clarke
_ Le prince de Machiavel
_ L’art de la guerre de Sun Tsu
_ Histoires extraordinaires  d’Edgar Allan Poe
_ Blanche neige et les lance-missiles de Catherine Dufour
_ L’enchanteur de Barjavel
_ Dehors les chiens, les infidèles de Maïa Mazaurette
_ Comptines assassines de Pierre Dubois
_ 1984 de George Orwell
_ Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes
Bref, j’ai de la lecture, plus ou moins intelligente, plus ou moins intellectuellement évoluée, mais en tout cas, je sais que j’ai de quoi nourrir mon cerveau pour les semaines à venir. Mon but, en lire le plus possible cet été.

jeudi 23 juin 2011

Un peu de pub, ou pourquoi faut il soutenir le petit commerce.

Cet articles est dédicacé à Zombie Man et adressé à tout les gens qui lisent ces objets désuets et étranges qu'on appelle livres.

Le but de cet article est de faire de la publicité à une trouvaille de Zombie-Man que nous sommes allés tester ensemble. Il s'agit d'une librairie dénommée l'Antre-Monde.


Ces domaines: la littérature fantastique, la bit-lit, la science fiction, l'anticipation, un peu d’ésotérisme, et les art-books. (A noter qu'elle vend aussi des bijoux très intéressants et des objets sympathiques (mugs, carnets marque-pages)
J'avoue être une consommatrice de livres assez impitoyable. Non, que je sois difficile, mais je suis un juge assez stricte.

Je me fournis généralement à la Fnac, faute de mieux. J'y ai 5% et il y en a une pas loin de ma fac, ce qui le permet de me réapprovisionner dès que nécessaire. Mais la grande surface de la culture a souvent mis mes nerfs à vif: manque de vendeurs, incompétence des dits vendeurs, rayons en bordels. Ne serait ce que le simple fait de voir la science fiction, le fantastique et l'héroïque fantasy mélangés m'énerve. et non, l'anticipation, ce n'est pas tout à fait de la science fiction. c'est une sous partie qui mériterait d'être mise à part.
Vous comprenez donc que j'y vais plus par manque de concurence que par réel amour du logo jaune.

Ainsi, quand Zombie-Man m'a annoncé qu'il avait entendu parlé d'une librairie spécialisée dans mes genres préférés, il fut rapidement décidé qu'il était de notre devoir d'y aller.

La librairie est à deux pas du métro "Père Lachaise" à Paris, une petite pièce aux murs blancs, au parquet clair, et aux étagères rouges et noires couvertes de livres, la musique y est sympa, entre dark electo et musiques plus douces, la lumière n'est pas éblouissante, mais il fait assez clair pour lire sans s'abimer les yeux.
Ce n'est pas très grand (50m², comparé à la géante au logo jaune, c'est pas grand), mais assez tout de même pour que le choix y soit vraiment intéressant et varié. On y trouve des livres que l'on aurait pas trouvé ailleurs, de beau ouvrages en grand forma, des livres peu connus mais qui pourtant en vaudraient la peine, de grosses licences aussi (parce qu'il faut bien manger)

L'endroit est tenue par une jeune femme tout à fait géniale. Elle connait très bien son magasin (Beli:" 'scusez moi, je cherche tel livre." Libraire gentille *pointe du doigt une étagère*:troisième livre de la deuxième étagère en partant du haut" )  Elle a une culture littéraire vraiment impressionnante et elle est de très bon conseil.

L'endroit accueille des dédicaces, et en plus sert de soutient à l'art graphique non seulement en vendant des art-books mais aussi en servant de galerie d'exposition.
J'avoue que ça a été une super découverte!
Zombie-Man et moi même y sommes restés 2h45, à flâner, à voir notre pile de livres monter, regarder les bijoux. on y a tout les deux laissé une petite fortune.

Nous en avons profité (parce qu'il n'y avait que nous dans la boutique, pour discuter avec la Libraire-Gentille. Une jeune femme nommée Taly (j'espère ne pas écorcher son nom) qui a fait de belles études, a travaillé dans le géant culturel puis a réussi à ouvrir, il y a quelques mois à peine sa propre librairie. Un vrai parcourt du combattant racontait elle. Non, elle n'embauche pas (j'ai demandé) parce que pour ça il faudrait déjà qu'elle puisse s'offrir un salaire. Bref, une nana qui aime la lecture au point d'en avoir fait son métier.
Je me suis donc fait un devoir de prendre un tas de flyers pour les distribuer à tout les bibliophiles de ma connaissances pour permettre à cette jeune madame qui a beaucoup de goût et qui aime faire la promotion de petits artistes de continuer.

J'avoue que sur le plan éthique, je trouve ça bien plus intéressant d'aller faire ces courses là que dans un grand magasin où quelque soit la somme que tu dépenses, tu restes un inconnu. C'est anti-personnel et froid. Mais je trouve que c'est un nivellement par le bas de la diversité culturelle: on met tout au même endroit sans vraiment savoir de quoi on parle parce que de toute façon ça se vent. A l'Antre-Monde, j'ai eu plaisir à discuter avec la propriétaire, à parler littérature, à accrocher mon petit badge Lasombra sur sa peluche loup pour être sur sa page Facebook. Bref, une boutique comme ça est un moyen de permettre de faire connaître de petits auteurs qui se seraient noyés dans la masse de la Fnac, de permettre de découvrir de beaux livres et pas seulement des livres qui se vendent bien.

Voilà, c'est ma petite pub du moment. je vous invite sincèrement à aller y jeter un coup d'oeil, et à prendre le temps de discuter avec Taly, vous verrez que vous profiterez bien plus de vos recherches de combustible littéraire.
 

mardi 3 mai 2011

OH My God! It is a Disney Week, It's going to rain some Rainbows!

Non mais sans déconner! Comme le clame fièrement FaceBook, Le prince s’est marié, Le méchant est mort, happy end!
 
Car en effet, Kate et William se sont passés la bague au doigt et se sont embrassés au balcon de Buckingham Palace et Osama Ben Laden est mort (Même si Fox news avait l'air persuadé qu'il s'agissait du président:

C’est à croire que le Karma a décidé que tout irait bien pour rattraper ces derniers mois un peu moisis:
On est passé de « il fait froid et moche », « j’en ai mare des cours », « de toute façon c’est la guerre, on va tous mourir », à « il fait beau et j’ai de nouvelles lunettes de soleil pour ressembler à une star », «  Les cours sont bientôt finis », « Le grand méchant est mort » La vie est belle. C'en est à croire que Jane Foster (aka Nathalie Portman, miam) a finalement réussi à recréer un bifrost pour aller rejoindre son divin petit ami sur Asgard et que la terre a été emportée dans une faille spatio-temporelle et que nous nous sommes tous retrouver dans le monde des bisounours. [Je m'excuse par avance auprès des fan de Thor qui viennent de se rendre compte que Thor utilise le même moyen de locomotion que Les Petits Poney et les Bisounours, c'est terrible pour sa virilité mais c'est vrai:]

Bon, tout cela ne se fait pas sans heurt: avant la fin des cours, y a les partiels; y a toujours des conflits armés et je n’ai toujours pas la paire de sandale de mes rêves.
Bref, toujours est il que ce n’est pas du tout de cela dont je comptais vous parler, mais plutôt de changements, en effet, j’ai récemment fait le choix de toute une vie: Je me suis coupé les cheveux.
Cela faisait 8 ans que j’avais pas vu un coiffeur et j’avoue que j’avais un peu peur.


J’ai très longtemps gardé les cheveux longs pour des raisons très simples: ça me va bien et ça colle à mon style de métaleuse. Ca « collait » devrais je dire. En effet, depuis un certain temps, je choque mes camarades de classe en m’habillant en fille. Oui Oui, je suis une fille, et je suis plutôt mignonne. Mais comme durant de nombreuses années je n’ai porté que treillis/new rock, Les gens ont finis par oublié ma part de féminité. Mes goûts n’ont pas changé: j’aime toujours la même musique, j’aime toujours porter des treillis, mais je ne ressens plus le besoin de montrer par mes fringues mes gouts musicaux.
   J’ai souvent fait le constats que les gens se basent sur votre apparence pour vous jaugez et savoir si vous méritez ou non leur attention. Pointez vous dans un bar métaleux habillé en Jean basket, et vous vous apercevrez rapidement que les gens vous ignorent voire, vous observe en se demandant ce que vous foutez là. J’adore ces relents d’hypocrisie. Donc, malheureusement pour moi, je suis une jeune femme complexe. Alors que dois je faire? Abandonner mon inconditionnel amour pour les vêtements au profits de l’acceptation d’une communauté musicale? BIEN SÛRE QUE NON!
J’aime sortir de l’ordinaire, détonner, montrer que non, les codes, je me lave avec et que, oui,  je porte des talons et un slim, de fausses Ray Ban, J’ai une coupe de cheveux branchée et dans mes écouteurs, j’écoute du Metalica (ou du VEXILLUM, je vous conseille sincèrement ce groupe, ça déboite sa grand-mère. ) Quel intérêt de ne se borner qu’à un seul horizon? REBELLONS NOUS! Oui, tu peux être fan de métal et porter autre chose que des baggy et des T-shirts trop grand à l’effigie de vos groupes préférés. Vous pouvez aussi avoir l’air classe, porter des chemises, tomber le perf en cuir et le remplacer par une veste  de costard ou une veste F2. Après tout, tout est permis.
Bon, à l’origine, je voulais juste vous dire que je me suis coupé les cheveux, et que maintenant les gens se retourne sur mon passage dans la rue, mais je crois que je me suis un peu perdue dans mes explications.
N’oubliez pas, Liberez vous du joug impotoyable des codes, et assumez tous vos divers centres d’intérêts: Mode, sport, musique, art, qu’importe!
[Bon, ok, je ne porte toujours pas de couleurs vives, mais c’est juste parce que je n’aime pas. Le noir, c’est bien, passe partout, facile à accommoder, surtout avec du noir.]

Sur ce! 

mercredi 20 avril 2011

Ma sélection de bouquins.

Plusieurs de mes amis participent en ce moment au challenge "3O Day Book Challenge" qui consiste à poster un livre par jour, en suivant une liste de critères. Un bon moyen de découvrir des livres et d'en apprendre plus sur ceux qui nous entourent. Je me suis dit "Tiens, l'idée est bonne, et si je faisais pareil?"
Mouais... ça, c'était sans compter que je suis restée une enfant, que je ne lis que de la fantasy et que je n'arrive pas à classer mes bouquins. Je ne suis pas une grande lectrice, mais je lis beaucoup. (comprendre par là que je lis beaucoup de roman considérés comme "Romans de gare" par mes pairs et que j'aime ça.) donc en fait, répondre au challenge est un peu compliqué, d'autant que certains livres seraient cités plusieurs fois, parce que ce sont des œuvres très importantes pour la petite fille rêveuse que je suis
Donc en fait j'ai fini par trouver une solutions: sur la base du questionnaire du "30 Day Book Challenge" je vais vous lister mes livres favoris:

Day 1: Favorite book
Pierre Botterro "La quête d'Ewilan"
ou
Philip Pullman "A la croisée des Mondes"
Ce sont deux séries de livres qui ont été cruciales dans ma courte vie: ils ont contribué à bâtir mon imaginaire. 

Day 2: Least favorite book
N. M. Zimmermann "Eden City"
 Livre très très important aussi. Je l'ai lu plus tardivement que les deux précédemment nommés, donc il a moins jouer sur la construction d'un univers artistique, mais son style, son univers, son histoire m'ont semblé tellement évidents, m'ont tellement touché que je considère cette série comme une de mes préférées

Day 3: Book that makes you laugh out loud:
Terry Pratchett "Mortimer" 

ou
Christopher Moor "L'agneau"
 ou
Terry Pratchett & Neil Gaiman "Good Omens"
Ces livres sont simplement hilarants, je ne peux que vous les conseiller. Du grand n'importe quoi: un aperçu de la vie de la mort, la vie tout à fait inattendue de Jésus Christ racontée par son meilleur ami jamais cité dans la bible et la fin du monde esquivé grâce à un ange misanthrope et un démon qui écoute du Queen et porte des santiags.

Day 4: Book that makes you cry:
Barjavel "La nuit des temps"

Day 5: Book you wish you could live in:
Pierre Bottero "la quête d'Ewilan"
ou
N.M. Zimmermann "Eden City"
ou
Philip Pullman: "A la croisée des mondes"

Day 6: Favorite young adult book:
On entend quoi derrière "young adult book"?

Day 7: Book that you can quote/recite: tout les livres cités ici.

Day 8: Book that scares you: Je crois pas qu'un livre m'ait fait peur: J'aime les livres, j'aime me faire peur, mais une fois le livre refermé, fini les frissons.

Day 9: Book that makes you sick:
Mary E. Pearson "Jenna Fox pour toujours"

(les questions que ce bouquin soulève sont vraiment pertrurbantes)

Day 10: Book that changed your life:
Pierre Bottero "La quête d'Ewilan"
ou
Phillip Pullman "A la croirée des mondes"

Day 11: Book from your favorite author:
Pierre Bottero "L'autre"
 Une autre série de Pierre Bottero, et qui nous emporte ailleurs qu'en Gwendalavir et qui en vaut très largement la peine.

Day 12: Book that is most like your life
Erik L'Homme "Phaenomen"
Par l'auteur du livre des étoiles, c'est un de mes livres préférés, il est vraiment agréable à lire. Je le conseil.

Day 13: Book whose main character is most like you: 
Pierre Bottero "Ames croisées"

Day 14: Book whose main character you want to marry: Ellana.
Pierre Bottero "Le pacte des Marchombres"

 
Day 15: First “chapter book” you can remember reading as a child:
Lewis Carrol "Alice au pays des merveilles"

Day 16: Longest book you’ve read

Day 17: Shortest book you’ve read

Day 18: Book you’re most embarrassed to say you like: 
C. S. Lewis "Narnia" (pas juste un, la totalité de la série, elle en vaut vraiment le détour)


Day 19: Book that turned you on: Alors là... *hausse les épaules*

Day 20: Book you’ve read the most number of times
J. R. R. Tolkien "Le seigneur des anneaux" 


Day 21: Favorite picture book from childhood: Pas de souvenir.

Day 22: Book you plan to read next:
Glen Cook "La compagnie noire"

 
 Day 23: Book you tell people you’ve read, but haven’t (or haven’t actually finished)
 
Day 24: Book that contains your favorite scene: Pas vraiment de scène préférée. Ou alors pleins.
 
Day 25: Favorite book you read in school:
Patrick Süskind "Le parfum"

 Day 26: Favorite nonfiction book: Je ne lis pour ainsi dire QUE de la fiction...
 
Day 27: Favorite fiction book: Lire plus haut
 
Day 28: Last book you read:
Pierre Bottero "Ames croisées"

Day 29: Book you’re currently reading
Sire Arthur Conan Doyle "The complete stories of Sherlock Holmes"

Day 30: Favorite coffee table book: J'en ai aucune idée...

Et à côté de cela, il y a des livres que je n'ai pas cités mais que je sauverais quand même d'un incendie au péril de ma vie:
_ Pauline Alphen "Les Eveilleurs"
(Si vous aimez la fantasy jeunesse dans un monde post apocalyptique où la nature a repris ses droits, ce livre est pour vous.)
_ William Nicholson "Le vent de feu"
(Littérature Jeunesse, c'est pas bien intelligent, les personnages ne sont pas les plus profonds où les plus fouillés, mais c'est agréable à lire et l'univers qui y est décris en vaut la peine. ça se lit vite et ça inspire)
_ Elizabeth Haydon "La symphonie des siècles"
(de la fantasy, des épées, de la magie, une histoire bien ficelée et prenante)
_ Max Brooks "Le guide de survie en territoire zombie"
(parce qu'on ne sait jamais)

[Et si vous êtes arrivés à la fin de ce post en lisant tout, bravo!]

jeudi 7 avril 2011

Sucker Punch syndrome



Comment vous dire? Oui, Sucker Punch est sorti dans les salles obscures il y a une semaine déjà, mais il m'a fallu un certain  temps pour m'en remettre.

Comment vous dire? Ce film, je l'attendais. Depuis Novembre, je faisais de petites croix sur le calendrier en attendant le jour fatidique. Je guettais avec impatience ce jour glorieux.

Tout à Commencé quand Le Grand Mechant Loup m'a montré cette bande annonce.

Qu'est ce que mon cerveau a traité comme information? Un asile psychiatrique, des nanas qui tirent au M4 dans des tranchées de la première guerre, une écolière qui se bat contre un samouraï géant qui a une Gatlin, Une wyverne, des robots, des nanas qui se déhanchent en sous vêtement, et un synopsis qui a l'air de dire que pour peu qu'on ait de l'imagination et de la volonté, tout est possible.

Je n'en suis pas revenue. Mon rêve devenait il réalité?

Alors, forcément, j'ai été le voir.
Le jour de sa sortie.

Je suis entrée dans la salle avec des amis, j'ai éteint mon cerveau, et j'ai regardé.
Parce qu'il ne faut pas non plus trop espéré. J'ai eu une excellente surprise. Je n'attendait pas grand chose du scénario donc je n'ai pas été déçue, les effets spéciaux sont spectaculaires, la bande son est incroyable.
Ce film est un extraordinaire prétexte pour réunir tout ce qui me fait rêver: des nanas, des armes, de la baston.
ça fait du bien aux yeux, ça met de bonne humeur. Bref, pour moi, c'était une excellente soirée, la BO de ce film est dors et déjà adoptée et en plus, comment voulez vous résister à ça:


J'ai beau pas être une acro des blondes, celle ci vaut laaaaaargement le détour (oui, chacun sa préférée hein. Moi, c'est elle: Elle est grande, bornée, canon, elle a une épée, une épaulière d'armure, un M4 et un fusil à pompe!)

lundi 28 mars 2011

J'attends l'été

J'attends l'été avec impatience.
J'ai envie de voyage, de voir du paysage, de vois ce qui se passe ailleurs, de voir comment sont les gens qui ne sont pas d'ici. J'ai envie de voir ce que le monde a à m'offrir.
Un mois à Taïwan. Un mois en Angleterre, peut être des week-ends par ci par là.

Envie de voir des gens très différent, envie de me faire des souvenirs, avant d'être vieilles. envie d'avoir quelque chose à raconter, à partager. J'ai envie d'apprendre comment on vit loin de chez moi.

J'ai découvert ce que ça fait d'être au cœur d'un festival, entouré de milliers personnes en 2009.
J'ai découvert ce que signifiait vivre avec rien en côte d'ivoire l'année dernière.

Ces voyages, ces expériences sont une richesse précieuse: savoir ce que cela fait de s'exténuer au travail quand on nourrit les bénévoles des vieilles charrues. J'ai découvert ce que voulait dire aider son prochain. J'ai découvert ce que c'est de confronter son point de vue à celui de quelqu'un de radicalement différent. J'ai appris comment la façon dont je vis est perçue par l'autre moitié du monde. J'ai vécu humblement.

J'ai oublié mon chez moi. Ma maison m'a manqué. Je me suis trouvé une seconde famille. j'ai vu, j'ai entendu, j'ai sentis, j'ai ressentis, des choses que jamais je n'aurais pu connaître sans ces voyages.

Je suis vraiment pressée que l'été arrive. Je veux aller loin, je veux continuer à apprendre. autant sur le monde, les autres, moi, et ceux que je laisse derrière moi.

jeudi 17 mars 2011

Karma de merde

Il y a des jour où le monde entier s'est ligué contre nous. Vous savez, ces jours où vous vous réveillez en retard, où il n'y a plus d'eau chaude, où le bus est en retard, le métro en panne, où il fait gris et froid alors que vous aviez prévu une journée short avec vos copine, si aujourd'hui, même votre horoscope vous dit que ce sera une journée de merde, que votre prof arrive en retard ou que personne ne répond à vos textos d'appels à l'aide, si vous vous tapez une migraine mémorable et que votre motivation pour aller travailler est inexistante, oubliez tout ce que vous aviez prévu, laissez tout tomber, séchez les cours et aller boire une bière, car aujourd'hui, c'est la saint patrick!!!


Alors non, je ne vous ferais pas un cours sur d'où vient la saint Patrick hein, soyons honnêtes, tout ce qui compte, c'est de pouvoir boire sans se sentir coupable.
Et oui, le seul jour de l'année ou vous avez une excellente excuse pour aller vous pinter la tronche à la guiness dans un pub, en portant du vert et en vous disant que de toute façon, demain, tout ira mieux (sauf que vous ne vous rappellerez pas de votre soirée de la veille, que les photos de vous sur Facebook seront toutes plus honteuses les unes que les autres et qu'en plus vous aurez la gueule de bois!) mais que tout ira mieux quand même! Aller, tous ensemble, VIVE LA SAINT PATRICK!

Il est temps de se rebeller contre les microbes, la mauvaise humeur, le changement de saison, la grisaille et Rebecca Black, (nous ne sommes pas encore Vendredi donc je ne veux pas en entendre parler!) et allons tous boire une pinte et amusons nous!

[en fait je suis d'humeur massacrante, mais j'essaie de faire de l'auto persuasion!]

Le japon subit une catastrophe nucléaire, nos politiques se prennent le bec (OUI, je sais, j'avais dit que je ne parlerai pas de politique, mais y a que les cons qui ne changent pas d'avis!) et nous, on va aller noyer nos malheurs dans l'alcool pour correspondre aux clichés des jeunes adultes dépressifs et désillusionner que nous sommes supposés être, parce que c'est nul la vie, que j'ai pas pu mettre de verni à ongle vert pour la saint patrick, que Melanie et Jack Parker ont une taille plus fine que moi et que je suis énervée.



OK, c'est la merde! On fait quoi?

mardi 8 mars 2011

De l'intérêt d'avoir des amis à la fac, ou pourquoi la vie étudiante est merveilleuse.

    Aujourd'hui, ce n'est pas un mardi comme les autres.
Oui, je sais, c'est la journée de la femme, les inégalités tout ça tout ça, je pense qu'on vous a déjà rabâché les oreilles avec ça toute la journée, donc en fait non, je ne vais absolument pas parler de ça.

Aujourd'hui, c'était Mardi GRAS! (bien plus important qu'une quelconque journée de la femme non?)
Le jour où on mange des crêpes, où on se déguise. Quand on a 8 ans...
Mais pas que! A l'université, à condition d'avoir des amis tarés et de ne pas trop se prendre au sérieux, on peut facilement organiser des choses trèèèèèèèès drôles!

Quelque jours avant la date fatidique (pour votre réputation), créez un évènement Facebook, conviez y tout les gens que vous connaissez à la fac, le but c'est que le plus de personne possible suive. (et vérifiez que vos amis ne vous abandonneront pas lâchement, sinon, c'est une longue journée de solitude qui vous attend) et ENJOY!

Voilà comment à Charly, mon UFR merveilleuse, on s'est retrouvés à 15, costumés comme des gamins avec: Une mariée (moi même), un petit chaperon rouge, une cow boy, Tintin et le capitaine Haddock (et milou), une pirate, un cupidon noir, une méxicaine, un viking, une nana sur-colorée, une secrétaire cochone, une goth loli et une sweet loli. Rien que ça!! (et le cousin Machin avec les griffes de Freddy.)
    De quoi nous assurer une réputation extraordinaire, des photos souvenirs prise par mon prof de thème (on se voit demain en DST, hein M'sieur!) depuis le 4eme étage, une mise à l'écart stigmatisée dans la cafétéria et une série de fou rires tellement anthologiques qu'on a tous gardé le sourire toute la journée (même pendant le DST de Linguistique et Syntaxe) Rien de mieux pour se remonter le moral.

C'est infantile, oui, on sait, ridicule, on avait remarqué, pas vraiment discret, mais on s'est fait plaisir.
Cessons de nous prendre au sérieux, sortons de la monotonie et AMUSONS NOUS! Nous sommes jeunes, c'est le moment de profiter de la vie, de se forger des souvenirs et de vivre.

Petites notes quand même:
_ La robe de mariée avec une traine dans le RER le matin aux heures de pointes, c'est une trèèès mauvaise idée.
_ Mieux vaut être sûr que les amis suivent le coup, parce que sinon, c'est une journée très humiliante qui vous attend.
_ Checkez la météo, pour les même raisons que cité précédement.

photos à venir.

samedi 12 février 2011

La vie est belle.


J’ai envie d’écrire que la vie est belle. J’ai envie de regarder le ciel, d’admirer les étoiles, de sentir la caresse du soleil sur mon visage. J’ai envie de m’élancer, de faire des pointes, de tourner sur moi-même en écartant les bras et en riant. J’ai envie de vous dire combien la vie est belle. Envie de m’élancer en courant jusqu’à en perdre haleine. Si je pouvais je volerais dans le ciel, juste pour sentir le vent sur mon visage et regarder le monde d’ailleurs, me laisser aller sur les courants de l’air et aller vite. La vie est courte, la vie est dure, mais Dieu que la vie est belle.
Je suis jeune, j’ai le temps. Mais déjà il court comme le lapin Blanc et s’échappe dans un terrier où je compte bien le suivre sans me laisser distancer ; comme une Alice heureuse, redécouvrir le monde et me l’approprier. Je ne veux pas m’arrêter de courir pour voir ce que j’ai fais toutes ces années, parce que ce n’est pas cela qui compte : Ce qui importe vraiment c’est ce que je ferais du temps qu’il me reste.
J’ai envie de vous dire que la vie est belle. Qu’elle est dure, que c’est une salope mais qu’elle est belle. Parce que j’aime la chaleur du soleil, le chant de la pluie, la caresse du vent, parce que voir un beau film me suffit, faire de jolies photos, danser, écouter de la musique, me laisser aller à ce qui rend le monde merveilleux.
Il y a des guerres, des famines, des crises, de maladies, mais la vie est belle, sinon nous ne serions pas là pour la voir, sinon, nos parents ne nous auraient pas faits et leur parents avant eux non plus.
La vie est belle.
Je me laisser aller sur la musique, à me balancer, l’élancer, tourner, me laisser emporter au loin par un sentiment de liberté, de plénitude, de sérénité.
Tout n’est pas simple, tout n’est pas beau, mais si c’était le cas, nous ne profiterions pas autant des merveilles de la vie, du bonheur d’un déjeuner entre ami où tout le monde rit, d’un matin où l’on s’éveille reposé après un rêve agréable, d’une nouvelle couleur de vernis qui nous rend si fiers de nous même, d’une bonne note, d’une bonne nouvelle, d’une simple discussion entre un parent en son enfant, redécouvrant après tant d’années à s’ignorer, que finalement rien ne compte vraiment, parce qu’on s’aime.
Parce que même seule chez moi, je sais que le monde est beau, qu’il y a de la musique pour me faire frissonner, des films pour me faire vibrer, des livres pour me faire rêver, parce que demain je danserai si j’en ai envie, parce que certains écriront des mots qui parleront à mon monde, parce que voir que jour après jour cette pute de vie m’apporte des trésors si simples et évidents qu’ils en deviennent inestimables.
J’ai envie de sourire, j’ai envie de rire, de vous montrer que la vie est belle, malgré tout ses coups bas et ses coups de pute, malgré toute l’horreur du monde la vie est belle.
Ne la gâchons pas à nous rappeler de ce qui ne va pas : il y a tant de belles choses que si on veut toutes les garder en mémoire il faut laisser de côté toutes ses larmes et ses malheurs. Parce que la vie est belle.
Demain j’irais retrouver ceux que j’aime. C’est tout ce qui compte.
Parce que la vie est belle. C’est une salope. Mais Dieu que la vie est belle.

mardi 18 janvier 2011

Exercice d'écriture: Ghostwriters

Ceci est ma participation à un challenge littéraire lancé par mon génial ami Mr Fé.
Sujet, contraintes et date limités imposés ici .


Mon texte:

"Il faisait nuit quand Julien se gara devant son ancien lycée. Cela faisait 5 ans qu’il avait quitté sa campagne natale, et son lycée pour intégrer une école d’ingénieur dont il était à présent fraichement diplômé. Le Lycée était comme dans son souvenir : 3 bâtiments au milieu d’un parc un peu vide mais agréable. Le bâtiment était plongé dans l’obscurité. Un peu en retrait de la ville, son parking n’était éclairé que par deux réverbères et le lycée en lui-même n’était même pas éclairé.
Julien ferma les yeux et inspira profondément, comme pour chasser cette sensation de malaise qui lui nouait l’estomac depuis qu’il était sortit de sa voiture. Peut être même depuis qu’il avait décidé de venir ici. 
Après tout, c’est probablement ici que c’était joué ce qui avait changé sa vie à Jamais.
Quand il rouvrit les yeux, il n’était plus le même. Il était redevenu le Julien de 16 ans, adolescent de seconde général, pas vraiment populaire, pas vraiment solitaire. Il faisait jour, Il se retourna, entendant le bruit du bus scolaire arriver. Ici, la majorité des élèves prenaient le bus pour venir, n’habitant pas dans la petite ville mais dans les villages environnant, parfois à plus de vingt kilomètres. En descendit un flot de lycéens, bruyants, Une jeune fille se dirigea vers lui. C’était Lara, son amie d’enfance. Lara était grande, généralement vêtue d’un jean, et d’un sweater. Puis une voiture se gara non loin, laissant émerger une jolie Rousse. Elisabeth. Son Elisabeth. Elle se précipita vers lui et se jeta dans ses bras avant de l’embrasser. L’amour. Le premier. Le vrai. Celui qui ne serait jamais entaché par la jalousie ou la trahison.
Aujourd’hui est un jeudi, un jeudi comme les autres, comme il y en a eu des dizaines avant.
Tomylee le bouscule en passant.
Tomylee, c’était un peu la némésis de Julien. Pas un Cancre mais pas brillant non plus, il avait visiblement pris Julien en grippe dès leur premier jour de classe. Ce qui avait été réciproque. Julien aurait été incapable de dire pourquoi. Mais voilà, ils ne s’aimaient pas.
 Il pleuvait averse dehors. La journée était passée comme un simple battement de cils. Julien, Elisabeth et Lara avaient rejoint Peter dans le hall. Peter était en terminal, c’était un peu le grand frère de Julien. Au lycée, on ne vit pas d’aussi belles aventures que celles dont on rêve, mais il lui avait appris à ne jamais cessé de rêver, et à développer son imagination jusqu’à en faire un projet d’avenir.
Ils se connaissaient tous depuis longtemps. Ils n’auraient su dire depuis quand, mais à présent leur amitié était indéfectible. Et il n’y avait d’ailleurs probablement pas que de l’amitié, à en croire les regards que se jetaient parfois Lara et Peter.
Comme souvent après le jeudi, Peter s’était proposé de ramener les jeunes chez eux en voiture. Avoir une voiture, c’est classe. Ici, à la campagne, rentrer chez soit est parfois difficile.
Dans la voiture, il y avait Peter au volant, Lara à l’avant, en train de radoter sur cet imbécile de Tomylee. Quel emmerdeur celui là. Elisabeth et julien à l’arrière, participant à la conversation de façon épisodique.
La visibilité est mauvaise. Mais on est à la campagne. On ne fait pas vraiment attention.

Tout fut si soudain. Si imprévu. Qui aurait pu savoir ?

Au détour d’un virage un peu serré, une voiture. Une vieille clio grise. Celle de Tomylee.

Ce jour là, Tomylee avait appris que son père était condamné. Cherchant à fuir la nouvelle ; il avait pris la voiture, sans vraiment faire attention à où il allait.

Pas une seconde pour réagir.
Qui aurait pu savoir…

Julien ne se rappellait pas bien de ce qui s’est passé. Il y avait eu la lumière des phares. Il ne se rappelait même pas que Peter ait eu le temps de freiner. Les deux voitures s’étaient percutées dans un bruit de taule effrayant. Puis plus rien.

Quand Julien avait rouvert les yeux, quinze jours s’étaient écoulés. Péter était mort sur le coup.
Comme Lara.
Comme Elisabeth.
Le monde s’était écroulé autour de lui.

Un étage au dessus, en soins intensifs, il y avait Tomylee. Dans le coma.

Quel gachis. Julien avait toujours détesté Tomylee, qui le lui avait bien rendu. Et aujourd’hui, ils étaient les deux seuls survivants d’un accident qui n’était pas vraiment la faute que du destin.

Julien s’était mis à détester Tomylee, parce que trouver un responsable à la perte de ses amis lui faisait du bien.

Et puis le destin s’était acharné.

Un orage. Un simple orage avait clos ce chapitre de sa vie : La foudre était tombée sur l’hôpital, faisant sauter les plombs.

Un hôpital de campagne.

Le respirateur de Tomylee s’était arrêté.

Une simple coupure d’électricité avait pris à Julien le seul coupable qu’il ait pu trouver. Un responsable à son malheur qui paradoxalement lui avait donné l’envie de vivre.

Il était le seul survivant.

Il s’était rappelé les paroles de Peter : «  on ne vit jamais d’aussi grandes aventures que celles dont on rêve, alors il faut faire de la réalité quelque chose d’extra ordinaire pour ne pas mourir d’ennuie »
Julien avait décidé de vivre. Pour lui. Pour Peter et ses préceptes, Pour Lara et sa joie de vivre, même pour Tomylee, qui n’aurait jamais du mourir avant son père atteint du cancer. Et enfin Pour Elisabeth, sa chère et tendre Elisabeth.


Julien se tenait là, devant le lycée.
Il faisait jour.
Il vit alors arriver Peter. Grand, bruns, les cheveux courts en bataille, des lunettes. Peter. Son grand frère. Son mentor. Il lui avait appris à partager son imagination et à rendre réel ce que son cerveau savait imaginer. Il posa une main sur son épaule, un peu paternaliste. Visiblement fier.
Puis Lara s’était approchée. Elle était vêtue d’un chemisier et d’une jupe ample. Elle était belle. Lui qui l’avait toujours connu comme une battante, un peu garçon manqué, il la voyait là, féminine et épanouie.
Elle lui adressa un sourire. De remerciements, d’encouragements, d’adieu.
Elle prit la main de Peter et tout deux s’éloignèrent en direction du lycée sous un soleil printanier.
Au loin dans le hall il vit Peter et Lara se tenir par la main et lui faire signe. Il s’était toujours dit qu’ils auraient fait un super couple.

On lui tapa sur l’épaule. Il vit Tomylee. Ils se serrèrent la main. Un signe de réconciliation peut être, un signe d’amitié en tout cas.

Puis deux petites mains lui bouchèrent la vue.
Elisabeth.
Son Elisabeth. Il la regard, la découvrit et la redécouvrit. Ses cheveux roux flamboyant, son sourire enfantin, ses vêtements excentrique. Il la prit dans ses bras. Elle se hissa sur la pointe des pieds et l’embrassa. Un dernier baiser,  froid et léger comme une brise de printemps.

Puis tout se dissipa. Il fit à nouveau nuit. Le lycée ne fut plus qu’un simple bâtiment plongé dans les ténèbres.

Julien revint sur ses pas et s’éloigna. Le visage humide. Peut être de la pluie qui commençait à tomber."