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dimanche 31 juillet 2011

Un espace à aménager

Non, je ne parlerais pas du web ni de ma vie virtuelle. En ce moment, je me préoccupe pas mal de ce qui se passe dans la dimension étrange et peu connue du monde réel.
La situation: Mes parents sont divorcés et après la vente de la maison familiale, j'ai emménagé chez ma mère puisque mon père lui n'était pas en mesure de nous accueillir. Cela fera 3 ans le 15 aout.
Cette situation n'était qu'un arrangement temporaire et mon père a acheté il y a peu un appartement dans lequel les meubles (actuellement stockés chez un garde-meuble) seront livrés mardi et dans lequel j'emménagerais officiellement en septembre.

Le petit détail à savoir c'est que j'ai toujours été passionnée par deux domaines en particuliers: le stylisme et l'architecture d'intérieure. C'est réellement ce que je souhaitais faire comme métier. Mais au gré de ma scolarité et à l'influence de mes parents, j'ai abandonné l'idée de faire une carrière dans ces deux branches professionnelles, mais sans pour autant cesser de m'intéresser aux domaines en eux même.
Ainsi, j'ai continué à dessiner et à réaliser des vêtements, et j'ai continuer à décorer mon environnement.

Donc, vous vous en doutez bien, chaque emménagement est une occasion rêvé pour moi de me faire plaisir à décorer tout ce qui m'entoure. Ainsi, quand j'avais pris possession de ma chambre chez ma mère (papier peint beige, frise beige et moquette beige), j'avais décidé que la couleur dominante serait le rouge et la couleur complémentaire le noir. Ainsi, j'ai fais l’acquisition de coussins rouges, de lampes et d'abat jours rouge et noir, de cadres noirs, de mobilier noir, etc etc.
Bref, le résultat est plutôt convainquant, du moins c'est ce que je pense, et je m'en satisfait très bien.

Mais au bout de trois ans, la lassitude me gagne déjà, alors l'emménagement dans l'appartement de mon autorité paternelle arrive à point nommé.

Ma chambre a des murs en papier peint jaune, un sol en vinyle bleu, des rideaux bleu et le plafond est blanc avec des étoiles dorées.

J'avoue que je trouve toujours ce genre de situation très stimulante: décorer un espace pour qu'il me ressemble, que je m'y sente chez moi, qu'il soit pratique, c'est une façon de créer une image de soit. c'est toujours intéressant. Tout en respectant la taille de la pièce, le budget, les objets déjà disponibles.
J'étais donc super enthousiaste aujourd’hui, à l'idée d'aller voir l'appartement, après que mon père y ait fait des travaux depuis 3 semaines (changements de papiers peints, installation de placards, peinture) et j'avoue que le résultat est vraiment génial!
Depuis quelques jours, je rassemblais quelques bibelots pouvant convenir à cette chambre, dont les thèmes seront le voyage et la rêverie.(éventails étranger, bateaux en bouteille, masques vénitiens,) allier à un mobilier ultra minimaliste: un sommier et un matelas pour mon lit et deux tréteaux et une planche pour mon bureau.

Le programme pour aujourd'hui était d'aller acheter ma frise, seulement elle n'était pas en magasin. mais le trajet n'a pas été fait en vain puisque j'en ai profité pour acheter des lampes.
Il n'y a aucun plafonnier dans l'appartement, il fallait donc que je trouve un lampadaire et une lampe de bureau.
Bon, mon père n'avait pas prévu que je tombe amoureuse de ça:
et que je décide que ce serait très bien dans ma chambre.pour contraster avec ma lampe de bureau ultra moderne en acier brossé. (qui ressemble à ça: )
Non, ça, mon père ne s'y attendait pas. Mais moi, je suis super contente. Le Lampadaire est dans ma chambre. Il y parait à la fois assorti et à la fois totalement improbable. mais c'est un mélange que j'aime bien. Un lampadaire à l'ancienne, avec des vitres colorées, comme le lampadaire de Narnia.

Bref, les meubles arrivent mardi, et je serais là pour participer à l'opération au côté de mon père. EN AVANT!

lundi 11 juillet 2011

Mes cadeaux d’anniversaire, ou pourquoi la Fnac ne fera pas faillite cette année.

J’ai fêté cette année mes vingt ans (non, si vous avez oublié ou que vous n’étiez pas au courant ou que vous aviez piscine, ce n’est pas grave, je ne vous en veux pas)

Vingt ans, un âge important, et pour moi un cap assez particulier puisque en changeant de dizaine, c’est comme si enfin je pouvais regardé tout ce qui m’est arrivé dans la dizaine précédente, tout ranger dans un carton, le fermer, le ranger (l'envoyer sur Mars ou à Tombouktou) et passer à autre chose. Fermer définitivement un chapitre de ma vie.
Bref, là n’est pas le sujet.
Vingt ans, c’est aussi l’occasion de faire de grosses réunions de familles, de trop manger, de bien  boire (mais toujours avec modération) et de recevoir pleins de cadeaux. (Je ne comprends personnellement pas le principe de faire des cadeaux aux anniversaires. Est-ce un moyen de rendre l’acceptation du vieillissement perpétuel moins difficile ? Je ne sais pas, mais il faudrait creuser la question. Si quelqu’un parmi vous étudie la socio ou l’anthropo, je veux bien une réponse)

Pour mon anniversaire j’ai donc eu, outre un super violon électrique trop de la mort qui tue que j’en suis super fière, un parfum et diverses objets en tout genre, j’ai aussi et SURTOUT eu une somme non négligeable en chèque FNAC. En même temps, c’est moi qui les avais demandés. (j'ai une carte d'adhérent FNAC à rentabiliser)

J’ai ainsi fait des sessions « dévalisons la FNAC dans la joie et la bonne humeur. »
La première session s’est faite avec Mr LB peu de temps après que j’ai reçu mes précieux chèques, et la deuxième session s’est faite il y a quelques jours à peine avec Zombie-Man.
En tout, c’est non moins de 37 ouvrages qui ont atterrit dans ma chambre (en deux fois heureusement, parce que le poids du savoir, ce n’est pas une blague !) dont:
_ 1000 years of annoying the French by Stephen Clarke
_ Le prince de Machiavel
_ L’art de la guerre de Sun Tsu
_ Histoires extraordinaires  d’Edgar Allan Poe
_ Blanche neige et les lance-missiles de Catherine Dufour
_ L’enchanteur de Barjavel
_ Dehors les chiens, les infidèles de Maïa Mazaurette
_ Comptines assassines de Pierre Dubois
_ 1984 de George Orwell
_ Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes
Bref, j’ai de la lecture, plus ou moins intelligente, plus ou moins intellectuellement évoluée, mais en tout cas, je sais que j’ai de quoi nourrir mon cerveau pour les semaines à venir. Mon but, en lire le plus possible cet été.