Here, it is different.
First of all, because I have to constantly keep an eye on my diet. Old habits die hard. I have to check that I am eating in acceptable quantities, that I don't skip meals, or only under exceptional circumstances. If I don't want to cook, I just have to go outside buy myself something, but in any case, I must eat. And I do.
That means that I do my own groceries. Tea, biscuits, bred, jam, some stuff to cook whenever I feel like I am in the mood. make sure I have everything because no one is going to do it for me.
I bought myself some crockery, because I feel that it is a waste to rely only on disposable stuff. Not much, A bowl, a plate, a couple of mugs, some forks and spoons.
Then, there is how we live in the flat.
I always wash up the dishes I used for cooking before starting to eat (that way I don't have to get out of my bed room once I am done eating, while everyone else can use anything) I clean the sink and kitchen after use. Same way I clean the bathroom after use. Basic stuff. We like in a hot and humind place. If we don't do this, we'll soon end up with mildew everywhere.
That's where things usually start to go south when you are sharing a flat.
We don't have the same frame of what is clean and what is not, of what one should do and shouldn't do.
My two flatmates share a bedroom and I have nothing to say about the state of it. It's their place and thus, none of my business.
I am the neatfreak of the flat, or so they say (it might be true). My room is clean and tidy. Cloths are neatly folded in the closet, or hanging in the wardrobe, the books and notebooks are on the shelves, I make my bed every morning and so on. My mother would be proud. She has been complaining about my messy bedroom for most of my life (all my life would be more accurate).
My two flatmates are sort of the opposite at varying degree.
One is messy, with which is okay.
The other one is dirty, Which is, on the contrary, not okay. at all.
Today I broke a glass.
Not on purpose, obviously. It had been left for three days in the kitchen sink because someone had forgotten to wash it. I had to ask for the rice cooker to be cleaned, because it had been left for two days or more after being used. And afterwards I had to wash its lid because my flatmate had not bothered with washing it. And I had to ask again to get my spoon back because it had been borrowed some days ago and not returned. It was in a dirty bowl in their bedroom.
I had to wash the kitchen before being able to use it. I put the crockery back where it belongs, rewash what has just been rinsed by a lazy ass. and so on.
I wash the bathroom sink because otherwise no one does, I put everyone's stuff back in their compartment, so we have some room to put cloths and so on while using the bathroom without risking to stain them with toothpaste or eyeliner. I can accept for things to be messy. If I am not okay with the mess, then I can tidy it myself, since it is my standard that I impose to the others.
Hygiene on the other hand is not the same.
And this is tiring.
I am tired of being the one pointing out at the dirty crockery, at the stuff that has been abandoned in the common parts of the flat. Being the one always bringing out the unpleasant issues is not a great feeling. It feels like being the raven, bearing ill news, It feels like being exaggerating and never happy. I don't like to feel like a bully. I try to put all the tact I can, but it seems not to be enough.
Since no matter how many times I ask or signal things, nothing changes. Which slowly builds up the impression that the problem comes from me and not from them. And soon one starts to question the validity of their claim. Am I being too harsh? Am I being fair? Do I have any legitimacy in asking them to do this or that? Am I making a fuss for nothing?
I am not the oldest here yet it seems that the role of the unpleasant parent fell on me. I try to keep calm and just remember that this will be over soon and that it is unnecessary to argue now.
Parmis les nouvelles experiences de
cette annee figure celle de vivre avec deux colocataires. J’avais deja vecu en
dehors du domicile familiale, mais je n’avais jamais ete responsable de la
tenue de mon logement. Il y avait toujours quelqu’un pour faire les courses, la
cuisine, le menage, la lessive. Je filais un coup de main, mais je n’etais pas
en charge de quoi que ce soit.
Ici c’est different.
Tout d’abord parce que je dois surveiller mon alimentation. Difficile de
deboulonner de vieilles habitudes. Les quantites, ne pas sauter de repas sauf
situation exceptionnelle. Tout ca necessite une attention quotidienne.
Si je ne me sens pas de cuisiner, je peux acheter a manger dehors, mais cela signifie quand meme sortir, dans le but de manger. Faire les courses, parce que personne ne les fera pour moi.
J’ai achete un peu de vaisselle (les trucs jetables, c’est pas mon truc). Pas grand chose, un bol, une assiette, deux ou trois mugs, fourchette et cuillerres.
Si je ne me sens pas de cuisiner, je peux acheter a manger dehors, mais cela signifie quand meme sortir, dans le but de manger. Faire les courses, parce que personne ne les fera pour moi.
J’ai achete un peu de vaisselle (les trucs jetables, c’est pas mon truc). Pas grand chose, un bol, une assiette, deux ou trois mugs, fourchette et cuillerres.
Et puis il y a la cohabitation.
Je nettoie toujours les ustencils de
cuisine quand j’ai finis de cuisiner, avant de manger, comme ca, je n’ai pas a
m’en preoccuper apres et n’importe qui peut s’en servir. De la meme facon, je
nettoie la salle de bain apres usage. Le minimum quoi. Nous vivons dans un
endroit chaud et humide et sans ce genre de precautions on se retrouve vite
avec de la moisissure partout.
C ‘est la que le bat blesse quand
on partage un appartement.
Nous n’avons pas la meme notion de ce
qui est propre et de ce qui ne l’est pas, ou de ce qui devrait etre fait
ou non.
Mes deux colocs partagent une chambre
et dans la mesure ou je n’y vis pas, son etat ne me regarde pas.
Je suis, d’apres elles la maniaque de
l’appart. (il se peut que ce soit vrai). Ma chambre est propre et rangee, les
vetements sont dans le placard, plies, ou pendus dans l’armoire, les livres et
cahiers sont sur les etageres, mon lit est fait tous les matins. Ma mere serait
fiere, elle qui s’est toujours plainte de l’etat de ma chambre.
Mes colocs sont l’inverse, a des
degres differents.
L’une est bordelique, l’autre est
sale.
Aujourd’hui, j’ai casse un verre.
Pas volontairement, evidement. Il
avait ete laisse dans l’evier pendant 3 jours, parce que quelau’un n’avait pas
pris la peine de le nettoyer. Ila fallu que je demande a ce que l’autocuiseur
soit laver, parce que cela faisait 3 jours qu’il avait ete abandonne apres
usage, sale. Et encore il a fallu que je lave le couvercle parce que ma coloc n’as
pas juger necessaire de le faire. Puis il a fallu que j’aille reclamer ma
cuillere, car elle avait ete emporte dans leur chambre, ou elle trainait a
present, sale, dans une boite vide.
Il a fallu que je lave la cuisine avec
de pouvoir m’en servir, que je range la vaisselle pour avoir un peu de place,
que je nettoie ce qui n’avait ete que rince. Et ainsi de suite.
Je nettoie l’evier de la salle de
bain, parce que sinon, personne ne le fait. Je range les affaires de chacune
dans les contenants appropries, pour que l’on puisse poser des affaires
sans craindre de les tacher avec du dentifrice ou du eyeliner.
Je peux accepter que ce soit le bazar.
Si cela ne me plait pas, je range, car il s’agit d’imposer mon mode de
rangement aux autres.
L’hygiene par contre, je refuse d’etre la seule a y veiller. C’est une question de respect de tous.
L’hygiene par contre, je refuse d’etre la seule a y veiller. C’est une question de respect de tous.
Et c’est fatiguant.
J’en ai assez d’etre toujours celle
qui fait remarquer qu’il y a de la vaisselle sale, de faire remarquer tout ce
qui traine dans les parties communes. Etre celle qui abordent les sujets qui
fache n’est pas vraiment agreable. J’ai l’impression d’etre un oiseau de
mauvaise augure. Je me dit que je fois avoir l’air d’exagerer et de n’etre jamais
contente, d’etre une tortionnaire. J’ai beau y mettre les formes, rien ne
change.
Peu importe combine de
fois je demande ou signale les choses, rien n’est fait. Ce aui au fur et a
mesure renforce cette ideed que le probleme vient de moi, et non d’elles. On se
retrouve rapidement a questionner la validite de ses demandes. Est ce que je
suis trop dure ? est ce que je suis juste ? Est ce que j’ai le droit
de leur demander ca ? Est ce que je fais une scene pour rien ?
Je ne suis pas la
plus agee et pourtant il semble que le role du parent chiant m’est tombe
dessus.
J’essaie de garder mon calme et de garder a l’esprit que c’est bientot finit, que cela ne vaut plus la peine de s’enerver pour ca.
J’essaie de garder mon calme et de garder a l’esprit que c’est bientot finit, que cela ne vaut plus la peine de s’enerver pour ca.