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mardi 16 décembre 2014

Avoir la HD

Je porte des lunettes. Je fais partie de la grande famille des bigleux.
Pourquoi est ce que je vous en parle maintenant?
Parce que j'attends de pouvoir ENFIN aller chercher mes nouvelles lunettes. Je les ai commandé il y a deux semaines. Elles auraient du être disponibles en quelques jours, mais suite à une rupture de stock, elles ne sont toujours pas prêtes.
Et pendant ce temps, je râle. J'ai hâte d'avoir mes nouvelles lunettes.
Pour une fois j'ai choisi un modèle qui sorte de l'ordinaire. Pas vraiment exceptionnel, mais qui change de mes traditionnelles lunettes noires banales. J'ai une tête de prof d'histoire avec, ce qui me convient parfaitement!
Bref, tout ça pour dire que je suis impatience d'avoir ces ****** de nouvelles lunettes.

Ok, so that is all about my new glasses.
I wear glasses, I'm part of that glorious short sighted familiy.
So why am I talking about that right now?
Because I'm waiting to FINALLY receive my new glasses. I ordered them two weeks ago. They should have been ready a couple of days later but due to a  inventory shortage, they're still not ready.
And all the while I'm complain. I'm so excited about having my new glasses!
For once, I chose a quite remarkable model, very different from my usual black glasses. Nothing really original, but still, it changes a lot from the black rectangular glasses. I look like an history teacher with the new ones. Which is sort of the point.
So, I just wanted to share how excited I am and how much I want my freaking new glasses!

I'll probably upload a photo when I'll have them. 

jeudi 27 novembre 2014

Nature et Volonté


Il y a quelque temps Mlle Justine m'a fait faire un test de personnalité, juste par curiosité. Il s'agissait du Myers Briggs Test, qui place les sondés dans 16 catégories différentes. Autant dire que l'idée d'être mise dans une boite après quelques questions assez vagues me plait globalement moyennement.
J'ai répondu le plus honnêtement possible, et je dois admettre que le résultat était assez proche de la réalité. Les traits de caractères décrits sont assez proches de la réalité pour que je me sente gênée de tant m'y reconnaître. Y compris ces petits côtés de ma personnalité que je n'aime pas trop. Nous avons débattu des résultats avec Mlle Justine pendant toute une soirée, et je dois admettre que la discussion a été très intéressante (j'aime beaucoup débattre avec toi, Ju)
Et cet après-midi, alors que je bavardai avec une de mes collègues, j'ai admis devant elles certains traits de caractères peu reluisants (timidité maladive et peur de l'échec) et cette confession l'a beaucoup surprise. "Toi, timide? Peur de l'échec?" Bah oui. Ce n'est pas parce que ces traits sont dans ma nature que je les laisse s'exprimer.
Je pars du principe que chacun a une personnalité de base, le résultat d'une éducation, de ses expériences personnelles. Une version brute en quelque sorte.
Cette version-là de moi est timide, farouche, globalement bornée et terrifiée à l'idée d'échouer à tel point qu'elle ne voudrait jamais rien essayer de nouveau.
C'est moi, ce qu'il y a dedans et que les gens ne voient pas.
Car tout autour, il y a ma volonté. Le fait de catégoriquement refuser d'être cette personne. Je peux faire mieux. Je peux être quelqu'un de meilleure que cette personne qui vit à l'intérieur de moi.
Je refuse de céder à la facilite, à mes doutes et à mes instincts de conservation. Car je vaux mieux que cela. Je manque terriblement de confiance en moi, pour des centaines de raisons. Mais quelque part au fond de moi, il y a toujours eu une immense fierté. J'ai grandis entourée de livres mettant en scène des héros extraordinaires et je voulais moi aussi vivre de grandes aventures. C'est une réflexion très vaniteuse d'une certaine façon, car j'ai toujours été persuadée que je valais mieux qu'un quotidien gris et qu'une vie banale. Et puis j'ai décidé d'assumer cette fierté, de me lever et de prendre les devants. Au diable la peur, je la dompterai et elle me mènera à de grandes choses.

Alors je me force à aller vers les gens, à surmonter ma peur des autres et du rejet. C'est difficile, mais je le fait, car je refuse d'avoir des regrets. Je veux vivre pleinement, et pour cela, il me semble que vivre recluse ne me suffira pas. Je refuse de laisser ce petit être fragile et torturer dicter la vie que je vais mener. Je refuse ses limites.
La peur devient une source de motivation. L'adrénaline, c'est ça finalement. La molécule de la peur et de l'excitation. J'ai décidé de privilégier le second.
Alors je fais tout ce qui me passe par la tête. Je doute, je râle, je renâcle, mais je le fais, la peur au ventre et les yeux écarquillée, je me lance. C'est comme sauter à l'élastique alors qu'on a le vertige. C'est effrayant, c'est difficile, mais une fois qu'on est lancé, c'est GRAND.
Je parle avec une perspective particulière. Celle de quelqu'un qui sait qu'il est important de profiter de chaque instant et d'en tirer le maximum. Pour beaucoup de raisons. Quelque soit la vôtre, elle est bonne.

Alors oui, parfois, prendre ces risques est dangereux, j'ai appris cette leçon à mes dépends. Parfois, décider d'ignorer ces peur n'est ni la meilleure chose à faire, ni la plus saine. Alors au fur et à mesure, j'ai appris à trouver les limites, définir ce qui vaut la peine que je surmonte mes peurs pour aller de l'avant, et ce qui me fait peur pour une bonne raison. L'équilibre a été long à trouver, entre la tête brûlée et la fille terrorisée, mais maintenant j'y suis à peu près. Mes amis continuent à dire que je suis folle, que je brûle la vie par les deux bouts, que je suis complètement irrationnelle d'essayer de tout mener de front et de tout vivre à fond. Mais j'aime trop tout les aspects de ma vie pour les laisser tomber maintenant, parce que c'est trop dure, parce que j'ai trop peur d'échouer. La peur est toujours là, et c'est elle qui rend chaque réussite encore plus gratifiante. Mes études, mes sports, mes passions, mes sorties, ma vie.

Si j'ai une conclusion à cet article très égocentré, ce serait celle-ci: Vous n'avez qu'une vie. C'est la vôtre, elle vous appartient. Personne ne peut la vivre à votre place, pour le meilleur ou pour le pire. Alors faites en ce que vous voulez. Le tout c'est de ne pas avoir de regrets. Vivez, et profitez, quelle que soit votre vision de  "profiter" qu'il s'agisse comme moi de faire dix-millions de choses ou de rester chez vous, dans votre canapé avec un livre. Peu importe. Faites ce que vous voulez et vivez votre vie. Vous en avez la force, même quand vous en doutez. La seule véritable barrière, c'est vous même. L'échec, ce n'est finalement pas si terrible. C'est frustrant, c'est irritant, mais c'est aussi une source de motivation à se relever et à recommencer.
Ne doutez pas de vos forces, de votre volonté ou de vous-même. Vivez.
Faites tout ce que vous voulez faire, et laissez dans votre sillage un monde un peu meilleur que celui que vous avez trouvé.

mercredi 19 novembre 2014

Procrastination et lassitude

Nanowrimo Jour 19: Je n'arrive plus à écrire.

Voilà, c'est dit.
Je me suis lancée dans la rédaction d'une histoire, avec une préparation insuffisante et j'en paie aujourd'hui le prix.
Je n'arrive pas à avancer. J'ai des idées, ce n'est pas le problème, mais rien n'est vraiment construit et finit dans ma tête. Ce qui est l'équivalent chez moi du boss de fin de niveau: Je me lasse.
A force d'écrire sans savoir où je vais, j'ai finis par me lasser.
Alors je procrastine au lieu d'avancer dans mon histoire. Je n'ose pas admettre que je me suis perdue, car si je veux tenir le rythme du nano, je ne peux pas vraiment revenir en arrière pour analyser à quel endroit j'ai pris la mauvaise décision.
Il faut donc que j'essaie de réunir mes idées, que je les couche sur le papier et que je réussisse à déterminer quel serait la meilleure stratégie pour arriver jusqu'au dénouement de l'histoire. Et autant dire que ce n'est pas facile.
Depuis le début du mois, l'écriture est un peu le centre de ma vie: quoi que je fasse, il y a toujours une petite voix dans ma tête qui me rappelle que je dois écrire.
Sauf que sans un plan de bataille, là, je ne vois pas quoi faire.

mercredi 5 novembre 2014

Manque d'inspiration

Je devrais être en train d'écrire pour le NaNoWriMo. Nous ne sommes que le 5 et je suis déjà en retard. Je n'arrive pas à avancer. Il me reste 1400 mots à écrire d'ici ce soir, et je n'ai pas la moindre idée de ce que mes personnages vont bien pouvoir faire.
Je suis en manque d'inspiration. J'ai une idée, je sais globalement ce qui doit se passer, les grandes lignes du début à la fin. Mais là, tout de suite, je ne sais pas quoi faire.
Alors je me retrouve à écrire ici, pour me morfondre sur combien j'ai du mal à écrire en ce moment.
Je lis beaucoup, et j'aimerais être capable d'écrire des histoires aussi passionnantes que les romans que je dévore, mais rien n'y fait. Je suis au point mort.

lundi 6 octobre 2014

October sky

Le ciel menace, paré de toutes ces nuances de gris.
La pluie va tomber et emporter avec elle la puanteur de la ville.
Les jours passent, monotones, identiques,
Et la ville, un peu plus sombre dans la mélancolie.

mardi 30 septembre 2014

Le sport, la sueur et la fierté.

Pour moi, comme pour beaucoup de gens, Septembre est synonyme de "rentrée". Sauf que dans mon cas, il s'agit surtout de la reprise de mes activités sportives.
Après une pause estival nécessaire pour que mon corps récupère de l'année écoulée, me voici de retour dans mes baskets, prête à souffrir et à suer.
Je ne ferai pas l'apologie du sport. J'aime le sport. Je suis même d'après ma meilleure amie une "accro du sport". Je ne lui ferai pas l'affront de nier, et il est vrai que si je ne fais pas de sport, j'ai le moral dans les chaussettes. Je ne saurais pas vivre sans activité physique. Mais je ne ferai pas l'apologie du sport.
Je peux comprendre que cela n'attire pas tout le monde.
Je ne comprends pas cette espèce de pression sociale actuelle qui voudrait pousser tout le monde à faire du sport. Je ne me retrouve pas dans la volonté des gens à "garder la ligne" ou à "sculpter leur silhouette". Pour moi, cela ne fait que renforcer le carcan dans lequel on emprisonne les corps.
Le sport est une composante très importante de qui je suis, et je ne serais pas la même si je n'avais pas ce besoin perpétuel de me dépenser.

Chacun perçoit le sport d'une façon très personnelle, et je ne jetterai pas la pierre à celles et ceux qui font du sport pour l'esthétique ou pour se réapproprier leur corps.
En résumé le sport est une expérience personnelle, quelle que soit la discipline, quel que soit le but recherché, quels que soit les raisons, il est à chacun de trouver son équilibre.


J'ai essayé des sports très différents, chacun ayant une facette qui m'attirait, qui faisait écho à quelque chose en moi. Je n'ai pas la possibilité de faire tout les sports que j'aime pour la simple raison que je n'en ai pas le temps, et je le regrette.
J'ai fais du volley-ball, que j'ai apprécié pour son esprit d'équipe, pour la délimitation que le filet impose aux deux équipes qui s'affrontent.
J'ai aimé le handball, également pour son esprit d'équipe, mais également, à l'inverse du volley, pour sa violence, pour le choc des corps et des volontés.
Il y a aussi ces sports que je n'ai la possibilité de faire que de façon ponctuelle: L'équitation, l'escalade, la voile, le ski, ont chacun la particularité de me rapprocher de la nature, de me faire me sentir à la fois toute petite et très grande. Je dompte les éléments, tout en restant minuscule à l'échelle de ces forces brutes.

Pour moi, le sport est avant tout une question d'être bien dans ma tête, pour être bien dans mon corps. L'expression "un esprit sain dans un corps sain" à trouvé chez moi une traduction très personnelle.

Courir me procure la sensation d'être libre, d'être forte, d'être capable d'aller au bout du monde s'il le faut. Quand je cours, je pense à tout et à rien. Tantôt, je me laisse portée par la musique, tantôt je peux donner libre cours à mon imagination. Avoir de nouvelles idées d'histoires, de personnages, de costumes, de projets. Je cours en groupe, car ce sont mes partenaires de course qui me motivent à tenir la distance, à ne pas m'arrêter.

La danse classique, c'est une façon de travailler ma discipline, ma finesse, ma concentration. Réaliser chaque mouvement avec grâce et précision. Je peux mettre de côté tout le reste pour me concentrer seulement sur ces gestes. Les muscles à tenir, les membres à délier.

La Gymnastique Rythmique me permet de m'exprimer. La difficulté corporel met en valeur la résistance moral. Je peux dompter mon corps, je peux me prouver à chaque entrainement que je suis capable de me dépasser, de repousser mes limites. Le travail à l'engin, la beauté du mouvement, le travail d'expression sont une façon de me recentrer, de m'apaiser, de faire ressortir autrement ces sentiments d'ordinaire confus et chaotiques.

Je suppose que toutes ses activités témoignent aussi de mon besoin de dominer mon corps, de le plier à ma volonté. C'est vrai. Je ne suis pas aussi à l'aise dans ma peau que je le souhaiterai et je suis moi aussi, soumise à ces diktat physique. Alors dans le sport, j'essaie de me trouver, de faire coïncider mon idéal et la réalité.
Mais je ne cherche plus pour correspondre à un canon de beauté. J'ai compris que cela ne ferait que me rendre malheureuse. Maintenant je veux simplement pour être en accord avec moi même. Il ne s'agit pas d'affiner mes jambes, mais à les rendre capables de courir de plus longues distances, de sauter plus haut, plus loin, je muscle mes bras pour être capable de soulever plus de poids, être plus forte.

J'ai grandi entourée de héros. Ces personnages, bien que fictifs, m'ont donné le goût de l'effort et du dépassement de soi. Je ne vivrai probablement pas les mêmes aventures grandioses (faute de dragons à apprivoiser ou de Canims à défaire sur un champ de bataille) mais je tiens à être au meilleure de ma forme, à savoir que moi aussi, si un jour l'incroyable se produit, je serai à la hauteur.

mercredi 10 septembre 2014

My battle dress

Ou de l'art d'accepter de ne pas être à la pointe de la mode.

Dire que j'aime les vêtements est un euphémisme. Il est souvent dit que le jour où je déménagerai, il faudra faire renforcer l'immeuble où je m'installerai pour faire tenir mes vêtements dedans.
Je suis abonnée à Vogue, mais sans vraiment suivre la mode. Car oui, si j'aime les vêtements, je ne suis pas vraiment attachée à "la mode". J'aime le style, le goût, la classe, mais j'ai beaucoup de mal avec "la mode".
Je ne suis pas assez férue d'informations pour suivre la mode en temps réel. Je regarde de loin comme une jolie chose, sans vraiment chercher à comprendre. ça me suffit.

J'ai, au fur et à mesure des années chercher un style qui me corresponde. Ou plutôt j'ai cherché UN style auquel me rattacher. Un style qui définirait ma garde robe.
Autant dire que cela n'a pas toujours été une grande réussite. Tout simplement parce qu'aucun style ne me convenait parfaitement. J'aimais une chose et une autre, issues chacune de courants différents. Et j'avais l'impression de ne pas être une "vraie", quel que soit le courant en question.
Cet état de fait n'est pas sans raison: Je n'ai pas une personnalité, mais une multitude de facettes. Forcément un seul style ne pouvait pas me convenir. Je suis une infidèle du placard.

Après tout un parcourt initiatique, plus ou moins raté, j'ai donc cessé de vouloir absolument rentrer dans un style, une caste. Cela semble rien, comme ça, une broutille, une futilité, mais en réalité il a s'agit d'un long processus d'acceptation de moi même. De reconnaître que tant pis, je ne trouverai pas ma place dans un groupe pré-définie, et que je peux parfaitement vivre en faisant cohabiter plusieurs univers ensemble.

Alors, je me suis enfin autorisée à me créer mon style, en piochant de ci-de là les idées qui me plaisent, que ce soit chez mes amis, les gens que je croisent, les gens que j'admire, mes personnages favoris, et tous ces styles vestimentaires que j'affectionne.
Et je mélange tout. Sans complexe.

Je suis qui je suis par les expériences que j'ai vécu et par les gens que j'ai rencontrée et dont je me suis entourée. Et je veux que es vêtements correspondent à cette idée.

J'aime avoir une garde robe qui corresponde à chaque facette de ma personnalité. Rien ne m'interdit d'écouter du Pantera tout en portant une blouse à col Claudine, une jupe mignonne beige et des souliers.   J'aime que mon placard à chaussure contiennent à la fois des newrocks et des escarpins. que mes jupes crayon côtoient mes treillis.

Alors quand les gens me jaugent et me juge en fonction de la façon dont je suis habillée, j'ai envie de leur dire "Je ne suis pas celle que vous croyez"

dimanche 17 août 2014

La fille aux cheveux verts

Ou comment teindre sa crinières aux couleurs de l'arc en ciel.

Il y a quelques semaines, j'ai franchi un pas auquel je pensais depuis des années: Teindre une partie de ma chevelure soyeuse (ou pas) dans en Bleu.
Bon, il m'a d'abord fallu accepter le fait que non, je ne pourrais pas avoir les cheveux bleus, puisque je suis rousse et que je REFUSE de me décolorer les cheveux, toute teinture bleue finira forcément verte sur moi.
Ça tombe très bien, j'adore aussi le Vert!
Je suis donc allée chez Cyra Lydo acheter quelques pots de teinture dans un magasin spécialisé et choisi un ensemble de nuances qui me plaisaient.

Quelques remarques pour choisir sa nuance:
- Les couleurs sont présentées sur des cheveux DÉCOLORÉS, donc non, vous n'obtiendrez pas ce charmant rose pâle indiqué sur la boite si vous avez les cheveux châtains! Si vous ne comptez pas vous décolorer les cheveux, il vaut mieux choisir une nuance vive. (évitez les couleurs trop claires ou les trop foncées, elles ne se verront pas)
- Comme expliqué un peu plus haut, si vous ne vous décolorez pas les cheveux, la couleur va varier selon la pigmentation de base de vos cheveux. Pour savoir ce qu'une couleur donnera, il suffit de vous rappeler de vos cours d'art plastique et de vos mélanges de peintures: Bleu + Blond = Vert. (en fait, les teintures bleues virent vert sur tout, sauf le blanc.)
- Il faut plusieurs applications pour obtenir un résultat visible. Et dans tous les cas, le résultat ne sera pas flashy. (ça dépassera rarement les reflets vibrants).
- Le temps de pause indiqué sur les emballages est généralement un peu optimiste. Ne vous lancez pas dans la teinture si vous êtes pressés.

Pour ma part, J'ai commencé par utiliser "UV turquoise" de Stargazer, puis après quelques semaines, j'ai adopté la nuance "Tropical Green".

Comment Faire? (voici un petit guide des différentes étapes de la coloration. Selon moi. Pas selon le mode d'emploi.)
Etape 1: préparation de l'espace et du matériel.
La teinture, ça tache. donc prenez un peu de temps et protégez votre salle de bain des éventuelles projection avec du papier journal, ou du film alimentaire.
Protégez vous! Mettez un T-shirt ou une serviette pour protéger votre peau de la couleur. Elle prend assez vite, donc pour éviter d'avoir des partout, mieux vaut se couvrir. Idem pour les oreilles, les tempes et le front. Le mieux est d'appliquer une couche généreuse de crème un peu épaisse ou de démaquillant.
Par ailleurs, il vous faudra une paire de gants (fournie dans la boite de Stargazer) ainsi qu'un peigne et quelques pinces, que vous réserverez à vos colorations.

Etape 2: La Teinture.
Le mode d'emploi recommande de faire la couleur sur cheveux juste lavés, encore humides. Je préfère la faire sur cheveux sales et secs. Certes la couleurs prend moins bien, mais elle abîme aussi moins le cheveux.
La texture de la mienne est assez pratique a répartir. Je commence par les racines, et je finis par les pointes. Pour les racines, j'utilise le peigne pour faire des raies assez fine et j'applique le produit avec le bout du doigt, avant d'en appliquer sur la longueur des cheveux.
Une fois tout les cheveux enduits de teinture, je les retiens avec les pinces, et je laisse le produit poser pendant une heure. L'avantage de faire la teinture sur cheveux secs est que les cheveux ne goûtent pas et que l'on peut vaquer à ses occupations pendant ce temps.

Etape 3: Rinçage et soin.
Au bout d'une heure, je rince mes cheveux. L'eau est généralement aussi opaque que de l'encre. faut le savoir. ça surprend!
Puis je lave mes cheveux avec un shampoing pour cheveux secs (pour retirer le trop plein de teinture sans abîmer les cheveux). Il ne faut pas essayer de préserver la couleur en limitant le shampoing. Il est même nécessaire de bien faire son shampoing pour ne pas voir de transfert de la couleur sur cols, taies d'oreillers, mains.
Après cela, je fais un masque pour bien nourrir les cheveux.
Et voilà!

L'entretien: C'est une habitude à prendre. Je refais ma couleur tous les deux ou trois shampoings. Puisqu'ils ne sont pas décolorés, mes cheveux perdent assez vite leur coloration. Pour qu'elle reste bien lumineuse, je la refais souvent.
De façon générale, je me lave la crinière avec un shampoing doux pour cheveux secs et abimés (ce qui est vrai par ailleurs, mais pas à cause de la coloration).

Honnêtement, je suis vraiment contente.
Je n'ai teint qu'une partie de mes cheveux: (derrière la tête, du haut d'une oreille à l'autre) pour des raisons pratiques: je peux me lâcher les cheveux et ma couleur excentrique disparaît. Quand on a un job de bureau, il faut aussi prendre ce genre de détails en compte.

Voilà, c'était le billet pas très utile pour parler de mes super cheveux verts!

samedi 26 juillet 2014

Besoin de vacances

Ou "De l'art de se changer les idées quand on a pas de vacances"

Ah, l'été, ce moment de l'année où tout le monde part en vacances, les bureaux se vident, tes amis encore étudiants partent aux quatre coins du monde et postent des photos plus merveilleuses les unes que les autres... Et que toi tu es bloqué au boulot.

Dans ces conditions, il n'y a pas grand chose à faire que de prendre son mal en patience en attendant des jours meilleurs et de se changer les idées pour ne pas devenu complètement barge.
Voici donc quelques trucs et astuces pour changer d'air quand on n'a pas de vacances:

1. Prendre son temps le matin:
Ça parait assez nébuleux, dit comme ça, mais en fait c'est très simple. Puisque l'été on ne croule normalement pas trop sous le boulot, on peut se permettre d'arriver un peu plus tard le matin. ce qui suffit à instaurer de bonnes habitudes saines, comme prendre un VRAI petit déjeuner le matin.
Même pour ceux qui n'aiment pas manger le matin, prendre le temps de se préparer une tasse de thé ou de café, de la boire tranquillement en lisant les news ou juste en prenant le temps de se réveiller permet de couper un peu avec l'impression habituelle de retard que l'on connait tous le matin.

2. Sortir les tenues estivales,même si on va au boulot (mais prévoir un gilet si votre bureau a la clim)
Vous savez ce short un peu hippy que vous n'osez pas sortir le reste de l'année? C'est le moment de le porter! Vos collègues sont en majorité absents, et c'est toujours plus agréable que de rester dans ses fringues du reste de l'année. (ça vous permet aussi de porter enfin au pressing ces vestes que vous mettez les 11 autres mois de l'année)

3. Vous n'êtes pas le/la seul-e coincé-e à ne pas être parti en vacances? Sortez!
Parmi les avantages de l'été, il faut en retenir deux: Tout ralentit au boulot, et Les jours sont plus longs, ce qui vous laisse plus de temps pour aller vous poser en terrasse avec vos amis coincés en ville! De bonnes soirées pas forcément tardives pour vous casser avec la monotonie du bureau.

4. Faire ce que l'on a jamais le temps de faire.
C'est le week-end et tout le monde est parti ou presque? C'est le moment de faire toutes ces choses que l'on n'a pas le temps de faire pendant le reste de l'année: Aller voir une expo, finir cet ouvrage de peinture/ broderie/couture/tricot/puzzle que vous aviez commencé sans jamais finir.  Accrocher ce cadre qui attends depuis environ 6 mois que vous daignez lui accorder 5 minutes, finir cet album photo que vous aviez promis à Tante Germaine pour son anniversaire il y a 3 mois (vous prétexterez un problème de la poste pour justifier le retard).

5. Prenez soin de vous!
Il n'y a pas de raison que tout le monde rentre de vacance avec une mine superbe et que vous soyez la seule personne à conserver le teint "j'ai besoin de vacances". Pour cela, Prenez du temps pour vous! Il y a moins de monde en ville, donc plus de place dans les salons pour prendre un rendez-vous de dernière minutes pour un soin du visage ou un massage.
C'est également le bon moment pour enfin essayer ce soin supposément miracle qui vous avait été conseillé 72 fois. Le bon moment pour aller chez le coiffeur et avoir des cheveux superbe (alors que tout le monde va rentrer avec une crinière paille à cause du soleil et de la mer.)

Bonus: Si le temps le permet:
_ Mangez dehors. Le restaurant d'entreprise sera toujours là en septembre! L'été, c'est le moment de lui faire des infidélité, d'aller se chercher de quoi déjeuner à la supérette du coins et de déjeuner au soleil (ou à l'ombre) sur un banc, dans un parc, histoire de profiter du soleil.
_ Vous n'avez jamais trouvé la foi pour vous remettre au sport? C'est le moment de vous lancer: il y a moins de monde en ville, donc aussi moins de monde à faire son footing! vous pouvez sortir avec votre paire de baskets et votre survêtement moche pour cracher vos poumons au bout de 10 minutes, il n'y aura personne pour vous juger! (En plus, les températures et la météo sont (EN THÉORIE) plus clémentes en été!)



mardi 17 juin 2014

Les joies de la vie active

Ou "les milles et une torture du monde du travail"

Entrer dans la vie active, c'est bien: On devient un adulte, on prend des responsabilités... on touche un salaire...
Mais pour autant il ne s'agit en rien d'un parcourt de santé! D'abord, il faut pouvoir y entrer!

La première étape est bien évidement de savoir dans quel domaine. Quand on a une passion et les capacités d'en faire un métier, la question "Que vais-je bien pouvoir faire du reste de ma vie" ne se pose pas vraiment. Mais pour l'écrasante majorité du monde, la voie n'est pas tracée d'avance et il est nécessaire de trouver le domaine d'activité qui nous conviendra le mieux (ou à minima qui paiera le loyer et les courses)
Dans cette quête existentielle, votre meilleur atout reste encore votre meilleur ami. Cette personne qui vous connait par coeur, sur qui vous pourrez toujours compter, qui viendra creuser un trou à 3 heures du matin dans une forêt si vous avez un jour besoin de cacher un corps, cette personne avec qui de toute façon, vous n'avez pas le choix, vous êtes forcés de rester ami, vous en savez bien trop l'un sur l'autre. "Si tu ne dis rien, je ne dis rien"
Cette charmante personne saura vous donner un avis extérieur sur l'image que vous renvoyez et sur ce qu'il - elle pense être vos meilleurs atouts.
Exemple:
"Je voudrais devenir chanteur à l'Opéra"
"ah..."
"tu penses que ça ne m'irait pas?"
"oh, à toi, si, au public par contre..."

Une fois que l'on a cerné sa personnalité et qu'on a définit le domaine où l'on fera carrière, il faut trouver la formation (puis la réussir).

Viennent alors la joie intense (ah ah ah) de la recherche de stage et/ou la recherche d'un premier emploi.

Une fois passé l'épreuve de rédaction de CV et de lettre de motivation (épreuve à laquelle chaque personne de votre entourage vous donnera une liste de trucs et astuces probablement opposés les uns aux autres) Voilà venu le temps (des rires et des chants) (ou pas) de ces longues journées à envoyer des CV, et à ne pas recevoir de réponses.

Puis enfin, peut être, un entretien! Là, il faut se vendre! C'est un peu la nouvelle parade nuptiale.

Si par MIRACLE, on vous engage, vous découvrez alors, qu'en fait, vous auriez mieux fait de vous casser la jambe ce matin là:
Il y a d'abord les collègues. Et parmi ces collègues, il y a plusieurs catégories:
Il y a ceux qui savent tout mieux que tout le monde. Qui n'ont rien lu, rien visité, mais qui SAVENT.
" Tout le monde sait que le plus gros poisson, c'est la baleine!"
" bah non"
"mais si, je t'assure!"
" Aux dernières nouvelles, la baleine est un mammifère, pas un poisson... en fait... "
" oui non mais tout le monde sait que la baleine vit dans l'eau, c'est un mammifère poisson!"

Il y a ceux qui n'ont pas la décence de retenir ton prénom et qui n'ont aucun problème éthique à te donner des surnoms ridicules pour t’interpeller.
" Hey, Zézette, dis moi..."
*pas de réponse*
"Hey, Fille, je te parle"
*pas de réponse*
"Bah alors, tu es devenue sourde?!"
"Non, mais j'ai cru que tu t'adressais à la plante verte. Moi, c'est Beli."

Si tu as le malheur d'être une fille tu vas aussi connaitre les remarques sexistes et pas drôles:
"Non mais ça, c'est vraiment un truc de nanas. Sinon ce serait pas aussi mal foutu!"

Les remarques sur ta tenue:
"Ta jupe est trop courte"
"Et ton cerveau trop souvent absent"

Si tu aimes les trucs un peu originaux, il te faudra expliquer et justifier en long en large et en travers chacun de tes choix.
"Et pourquoi les cheveux verts?"
" C'est un geste pour prouver mon attachement à l'environnement et mon engagement pour la préservation de la nature"
"C'est vrai?"
"Non, c'est juste que j'aime bien la couleur."

Tu connaîtras aussi:
- La cantine d'entreprise qui est encore moins bonne que celle de ton collège
- Le casse-tête du matin pour savoir comment t'habiller le jour où tu dois animer une réunion
- Les transports en commun bondés aux heures de pointe
- la deuxième paire de chaussure dans le sac à main (une pour les transports et une au bureau)
- Le moment de panique le matin où tu as oublié ton badge chez toi.

Mais sinon, tu verras, c'est cool hein.

jeudi 22 mai 2014

We grow stronger.


Nul ne sait jamais ce que Demain lui réserve. On fait en fonction de ce que l’on connait des dangers potentiels qui nous entourent, de ce que l’on sait des risques que l’on encourt.

Jusqu’à ce que l’impensable arrive. Jusqu’à ce que tout s’écroule.

On ne le voit jamais venir. La catastrophe qui ébranle jusqu’à la plus solide de nos convictions. Le séisme qui détruit tout sur son passage et nous donne l’impression que l’on ne survivra jamais.

La poussière, les gravats, les cris et les appels aux secours.

Et l’on se retrouve là, démuni, au milieu des décombres.

Il ne reste alors plus qu’un choix à faire : Rester ici et se laisser aller au désespoir ou se retrousser les manches et repartir de l’avant.
Il faut se redresser, faire face, et tenir bon. Il faut déblayer les gravats et faire place nette, pour pouvoir établir une nouvelle forteresse.
Il faut de la volonté, pour se relever après avoir tout perdu, après avoir vu sa vie ravagée, quelle qu’en soit la cause.
Il faut apprendre à faire avec les conséquences. La peur, la peine. Il faut apprendre à faire sans toutes ces choses auxquelles on s’était attaché.

Et parfois, après avoir fait tout ça, après s’être reconstruits cents fois, changeant les formes, les armes, les armures, en tenant compte chaque fois de cette nouvelle faiblesse que l’on ignorait et qui nous a balayé, on se demande pourquoi ?

Pourquoi nous? Pourquoi maintenant? Combien de fois encore?

S’en suivent la haine, la peine, et la frustration. Parfois le désespoir.

Parfois nous pleurons, souvent nous luttons, Toujours nous nous relevons.

Serrant les dents, un pas après l’autre, nous reprenons ce chemin à travers la vie. L’univers semblant ignorer nos conflits et nos efforts, toujours plus acharnés.

Nul ne sait ce que nous avons traversé, ce que dissimulent les apparences. Et qui s’en soucie ?

Nous faisons face et nous survivons. Malgré tout.
Tout ça pour parfois, avoir la chance de nous croiser, de nous encourager, de nous soutenir.
Et chaque jour devenir plus forts.

mercredi 14 mai 2014

Apprendre à nuancer

J'ai 23 ans. Depuis pas très longtemps. En fait, c'est même tellement récent que j'ai encore du mal à dire "J'ai 23 ans". Parfois j'oublie, je bafouille, je me trompe.
Globalement, ça ne change pas grand chose. Un an de plus, on ne peut pas dire que ça change vraiment quelque chose. Quoi que.
Parfois, je m'ennuie, et je me mets à réfléchir? C'est pas forcément bon pour moi, mais je le fais quand même.
Je me rappelle comment j'étais il y a 2, 3, 5, 7 ou 10 ans. C'est étrange.
Je suis toujours la même personne, et il me semble toujours avoir été fidèle à moi même. Pourtant je dois l'avouer, j'ai beaucoup changé.
Certains disent que je me suis assagie. Je n'ai pourtant pas l'impression d'avoir tellement gagné en maturité. J'ai traversé pas mal de chose et ça a fortement contribué faire de moi la personne que je suis, mais peut-on vraiment dire que j'ai mûri? La dernière grande catastrophe de ma vie m'a beaucoup ébranlé. Pourtant j'en avais vu d'autres avant. Alors qu'est ce qui a changé?
Alors l'idée a germé: Je n'ai pas vraiment changé, j'ai juste appris à nuancer.
L'adolescence est (a été?) une période d’extrêmes. Tout ressentir avec éclat. On ne découvre pas les sentiments, puisque finalement, ils ont toujours été là, on les ressent juste dans toute leur splendeur. Des sentiments bruts, sans concession. On aime passionnément, même si ça ne dure pas. On déteste, on crie, on débat, on s'enflamme, on cogne, on embrasse. On ose tout, ou rien. On vit pleinement.
Et puis, avec le temps (et les épreuves) on expérimente et on acquiert un sens de la nuance. On fait la part des choses entre "je n'aime pas" et "je déteste". La Haine a un autre goût. On apprends à faire la part des choses entre l'Amour, et la Passion, entre les amis, et les connaissances. Ce n'est pas tant une question de maturité ou de sagesse, qu'une question d'agrandissement du  champs des nuances. C'est l'apprentissage lent du décryptage des émotions. Faire la part des choses entre la peur, et la prudence. On ne ressent pas moins fort, on sait juste reconnaître qu'il n'y a pas 5 couleurs à l'arc-en-ciel émotionnel, mais des millions.
Finalement, grandir, ce n'est qu'apprendre à nuancer.

jeudi 1 mai 2014

Le Chant des mers, ou l'Aude au voilier qui chantait.

Sous le ciel, la mer roule.
les vagues s'écrases, inlassable sur la plage.
Là-bas, au milieu de l'écume,
on aperçoit des voiles.

Perdu au milieu de la tourmente la coque du navire vibre,
portant loin le chant des marins.
Qui sont ces gens, dont le regard d'acier porte toujours plus loin?
Qui sont ces gens au visage tanné par le soleil et les embruns?
Quand le vent souffle, fouettant leur visage,
quand la mer se déchaîne, furieuse et terrible,
Toujours ils vont.

vendredi 21 mars 2014

SAV, ou pourquoi on a rarement envie de vous aider.


Je travaille dans un service marketing où je suis chargée de la relation client et de la gestion des réclamations liées au site de fidélité de la marque. Chaque jours, je reçois des mails de gens qui rencontrent des difficultés à utiliser les différents outils mis à leur disposition sur notre site.Je règle les problèmes et réponds aussi vite que possible.
Le programme de fidélité étant assez récent, je suis la seule à traiter les réclamations.
Et je dois admettre qu'il y a des mails qui me donnent parfois envie de jeter mon ordinateur à travers l'openspace en hurlant des obscénités.
La raison de ce pétage de cable qui n'a pas encore eu lieux, est assez simple: Ce sont nos clients.
Ce n'est pas parce que vous n'arrivez pas à réaliser telle ou telle action sur votre espace client qu'il faut m'injurier par email.
Il semble que la politesse la plus simple se soit perdue dans le processus. Je ne sais pas si c'est parce que nous sommes une sorte de SAV ou parce que je n'ai de contact que par email avec mes clients, qu'ils sont aussi désagréable.
Il y a plusieurs catégories de clients mal polis:

_ L'économe: Celui-ci est peut être le moins pire, mais aussi le plus insidieusement insupportable. Il s'agit de cette personne donc le mail se résume à: "mon numéro de suivi de commande???"
Bonjour? non, même pas? Je n'ai même pas
le droit à une phrase complète. Le modèle Sujet + verbe + complément, c'est surfait! C'est dépassé! Maintenant, on résume, on va à l’essentielle,
Bref, on s'adresse à moi comme à un chien.
Et encore, au moins dans l'exemple que j'ai donné, je sais de quoi parle le client! Parfois c'est simplement: "Perdu mon code"
Comment vous dire... le mot "code" peut s'appliquer à tellement de choses différentes sur notre site que si vous ne me donnez pas plus d'information, je ne peux RIEN faire.

_ Le fail:
Je reçois un nombre surprenant de mails vides, ou se résumant à "Envoyé depuis mon Itruc".
Ca ne sert à rien, et ça me fait perdre du temps!

Par ailleurs, il faut savoir que je suis en alternance, toutes les deux semaines, je quitte mon bureau pour aller en cours pendant une semaine. Et pendant ce temps, les mails s'accumulent et personne n'a le temps de s'en occuper. Donc quand je rentre, la boite email des réclamations est pleine et il me faut une bonne semaine pour traiter tout ça.
Le truc c'est que pendant cette période, il y a un autre type de client qui apparait:

_ Le mec pressé. (je dis "mec, mais ça peut être une femme tout pareil: l'impolitesse n'a pas de sexe)
Il s'agit là de la personne qui durant mes 10 jours d'absence, va m'écrire 10 fois, et à chaque mail être un peu plus énervé.
Je peux comprendre que parfois on relance un service client quand on a pas reçu de réponse au bout de plusieurs jours, mais je n'arrive pas à comprendre que l'on écrive CHAQUE JOUR! (parfois même plusieurs fois par jour! le record est de 17 mails. Pourtant il ne s'agissait pas d'un cas de force majeur!)
Généralement, le degré de politesse se dégrade au fur et à mesure des emails, et le temps que je revienne de cours, je me retrouve affublée de noms d'oiseaux et autres animaux exotiques parce que j'ai eu le malheure de ne pas répondre instantanément!

Sachez que nous sommes humains et que la qualité de vos mails et les informations que vous prennez la peine de mettre dedans comptent! Certes, répondre à tous avec une même politesse et rapidité est un des points importants de notre métier, mais il n'en demeure pas moins, que nous avons le droit au même respect que n'importe qui.
Ce n'est pas parce que nous sommes à votre service que vous avez le droit de passer vos nerfs sur nous.

jeudi 20 mars 2014

C'est le printemps

Le printemps est de retour! Du moins officiellement.
Bon, en vrai, entre l'automne et le printemps, on aura pas vraiment vu la différence, mais qu'importe! Aujourd'hui il fait beau, alors je me suis dit que j'allais rédiger un petit billet.
Sur quoi exactement? Sur Rien. Enfin rien de précis. Juste un billet comme ça, en passant.

Ces derniers temps j'ai enfin eu le temps de me poser un peu, ça faisait longtemps que je n'avais pas eu ce luxe. Mieux, j'ai même bénéficié d'une qualité de sommeil tout à fait hallucinante quand on me connait.
Alors j'ai eu la bonne idée (ça, ça reste à prouver) de regarder un peu en arrière, de faire un rapide état des lieux.
Bon, dans l'ensemble, c'est pas glorieux.
J'ai abandonné mes passions pour rentrer dans le moule. Ça, j'avoue, c'est probablement ce qui me fait le plus mal. Je m'étais promis que jamais je ne ferais partie de cette vaste population de bureaucrates gris et terne, mais finalement,je suis rentrée dans le rang. Dommages pour les grands espoirs de la môme que j'ai pu être (à un moment ou à un autre). Bon, je ne mettrais pas ça sur le dos du karma ou du destin. J'ai fais des choix. Ils m'ont mené ici. Ça ne vend pas du rêve, mais il n'y a pas de quoi avoir honte.

Si dans l'ensemble on est encore loin  d'une épopée façon Tolkien, je m'en sorts quand même pas mal.
S'il a fallu que je revois l'ordre de mes priorité, j'ai quand même réussi à ménager dans ma vie une place pour toutes ces choses qui me tiennent à coeur.
J'ai réussi à développer des amitiés nouvelles et prospères, tout en entretenant les existantes. Avec un passif comme le mien, c'était pourtant pas gagné. J'ai autour de moi des gens très différents les uns des autres, et c'est une richesse que je savoure autant que je peux.
J'ai fais de gros progrès ces derniers temps sur un certain nombre d'aspects de ma vie, et je me sens plus assurée, dans des situations, qui pourtant me semblait, il n'y a encore pas si longtemps, très difficiles.
Par ailleurs, mon changement d'objectif professionnel n'a pas réussi à me faire complètement oublier mes objectifs personnels.
J'ai écris un bouquin (que dans mes rêves, je publierai) et si après ça, me remettre à écrire a été compliqué, je m'y remets tranquillement.
Je continue à trouver le temps de faire du sport. De plus en plus même. Je varie (un peu) les disciplines, et je suis ravie de voir que je tiens le coup physiquement. Comme pour le reste: je me suis fixé des objectifs, et ça me motive.
J'ai pu repris le JDR. C'est idiot, mais ça faisait parti des choses que j'appréhendais. Avec tout ce qui s'est passé il y a deux ans, je ne savais pas trop si j'en serais capable. Finalement il suffisait de trouver les bonnes personnes pour s'y remettre tranquillement.

En résumé, j'ai deux trois belles réussites au compteur. Bon, elles sont bien maigres hein, j'ai pas inventé une cure miraculeuse contre le sida, mais à mon échelle, j'essaie de réussir ce que j'entreprends et à ne pas me laisser aller à la monotonie de ma nouvelle vie d'employée de bureau et à bousculer les choses autour de moi.

Je me suis mis à relire ce que quelqu'un à appeler une fois "le secret des Dieux". En fait, je suppose qu'on pourrait plus une sorte d'archive passablement ennuyeuse de ma vie, mais j'aime à croire que c'est un rien plus artistique et plus profond que cela.

J'ai relu des choses qui m'ont troublées et pour certaines m'ont blessées.

Si je pouvais revenir dans le passé, je sais que je referais tout de la même façon, dans la mesure où j'ai toujours essayé de faire de mon mieux en fonction des circonstances. Pour autant, je sais que mon chemin n'a pas été un parcourt de santé (suffit de voir la névrosée que je suis aujourd'hui) et qu'en plus d'une occasion, sans déconner, j'ai quand même lamentablement FAILED. Et ce n'est jamais agréable à relire.

Le truc sympa en revanche, c'est de me rendre compte combien page après page, j'ai changé, j'ai grandis (ou pas), combien j'ai gagné en force, et combien de nouvelles faiblesses j'ai découvert.

Finalement, si les choses avaient été différentes, je ne serais pas qui je suis. J'ai beau ne pas être absolument ravie de ma situation actuelle, il n'en demeure pas moins que je n'ai pas à rougir de la personne que je suis devenue.
Je n'ai pas réalisé mes grands espoirs d'enfant, mais je ne les ai pas oublié pour autant. Et même si ma vie n'a pas pris le tour que j'espérais, je trace ma voie, et le moins que l'on puisse dire, c'est que je n'y vais pas de main morte.

J'ai pas mal de projets à venir, et je vais donc probablement me remettre un peu à écrire ici.
Je ne sais pas encore sous quelle forme, mais j'ai envie d'écrire.

dimanche 2 mars 2014

De l'encre sous la peau

Rise and Stand.
Face à l'adversité, lève toi et tiens bon.

S'il y a une chose que j'ai retenue de tout ce que j'ai vécu, c'est que dans la tempête, le seul moyen de s'en sortir, c'est de se lever et de faire face, de tenir bon, de ne rien lâcher, de défendre ses positions.
[Evidemment, quand je dis tempête, c'est métaphorique. Si vous êtes pris dans un ouragan, surtout ne faites pas ça!]
Rise and Stand.
J'en ai fais ma devise.
Elle est autant destinée à moi qu'aux autres. Elle s'applique autant au passé, au présent et au futur. Cette devise me rappelle que je suis une survivante, et que j'ai su me relever après avoir été abattue et que j'ai tenu bon. Elle est aussi là pour m'encourager jour après jour, à faire face aux épreuves du quotidien et à ne pas me laisser noyer.

Maintenant, je la porte sur moi.
J'ai de l'encre sous la peau.
Rise sur le poignet gauche et Stand sur le poignet droit.

J'ai longuement mûri ce projet. J'ai choisi avec soin les mots qui résumaient le mieux ma façon de voir les choses, d'appréhender la vie en générale. Je les ai choisi en anglais, car c'est dans cette langue qu'ils me semblent les plus percutants. Ils sont courts, simples, réduits à leur essence même.
Je n'ai pas eu à réfléchir longtemps pour savoir où je les voulais. Les poignets, c'est assez symbolique pour moi. Ils sont écrit dans mon sens de lecture, car c'est à moi qu'ils sont adressés. Quel que soit le sport, ou l'activité que je fais, je les vois, et je je tiens bon, je me dépasse.
C'était aussi un geste important, de me faire tatouer. Une façon de me réapproprier mon corps. De tirer un trait sur le passer et de tourner la page. J'ai survécu.

J'ai bien réfléchis avant de le faire. J'ai pensé aux conséquences que cela pourrait avoir dans ma vie professionnelle. Les pièces sont petites et facilement dissimulées sous des manches longues.
J'ai pensé aux éventuels rejets, à ce que cela pourrait donner quand j'aurais 50 ou 60 ans, j'ai pris en compte le fait que cela signifie faire attention au soleil, à ne pas me blesser.

C'est ma meilleure amie qui a trouvé le bon salon de tatouage et le bon tatoueur. Elle m'a accompagnée et soutenue. [je tiens ici à lui adresser tout mes remerciements. C'est une jeune femme formidable. Sans elle, je ne serais pas où j'en suis aujourd'hui. Je sais qu'elle passe son temps à douter d'elle même, et ça m'attriste. PM si tu passes ici: Je suis fière que tu sois ma meilleure amie!]

La prise de rendez vous a été un moment un peu sur réaliste: Nous étions extatiques toutes les deux [PM prenait aussi rendez vous pour se faire tatouer].
Je crois qu'à partir du moment où j'ai eu la date de mon rendez vous, il y a eu un déclic: c'est comme si je les portais déjà. Ils n'étaient pas encore là, mais ils me semblaient déjà évidents, faisant parti de moi.
Le jour du rendez-vous, j'étais d'un calme inhabituel: j'étais tellement habituée à l'idée d'être tatouée, d'arborer ma devise sur moi, à la vue de tous, que cela me semblait naturel et évident.

Maintenant ils sont là, pour le restant de mes jours.

vendredi 24 janvier 2014

I have super heroes at my feet

This week-end, I went for some shopping. I needed to buy a new pair of jeans. But well... obviously I couldn't buy ONLY a pair of jeans.
I must admit that I'm very fond of the accessories I found:
First of All, I bought a set of 3 pair of socks. but not ANY socks... Those are Superheroes socks: Ironman, Spider Man, and Super Man! I wanted some Batman socks but they were all gone.
I decided to wear the superman ones today. Because yeah, I'm in a superhero mood. I heard friends say that it wasn't very feminine, but well... Who cares? Why should I be "feminine"? What is realy a "feminine style"?
'Cause, Let's be honnest: Being a girl isn't easy.
Men do not always look at you as equals. (please note that I wrote "do not always" it doesn't refer to every man, I like to think that most of them are nice and see me as the equal I am.)
I live in the Parisian suburb and work in Paris. I often come back home late (and when I say late, I mean around 11 pm) and it's very tiring to hear people say "oh? a young woman like you? alone in the public transports at night? This isn't safe! You should be very careful! Or come back home earlier!"
Why? Why does the fact that I'm a girl change anything of the situation? I mean, If I were a man, would it be any different, would I be less in danger?
People tell me to wear trousers and not skirts when I have to take a train late at night. And it makes me angry: Wearing a skirt should NOT be seen as "more dangerous" than wearing trousers!
Saying something such as "wearing a skirt isn't safe if you have to came back home late at night" means that because of what I'm wering, there is a possibility of me being harrased or raped.
And that sort of thinking is just painful.
Why should I be the one making the effort?

Anyone can be victim of a physical assault. Someone bitting you and robbing you of your stuff. But women are more exposed to rape. (Again, note that I said "more" exposed. Men can be victime too.)
Education and society taught me to be carefull, to protect myself, that being a girl is dangerous. And Life has taught me the hardway that yeah, sure, you're NEVER safe.
wearing a skirt, or not, going home late at night. No matter what. You're not safe.
But women are taught to be scared.
It is dangerous because some men can't control their instincts.
I have a lot of friends (men), I know them. and I know that I'm not in danger with them. but what make them different from the men who assault women?
I think it is education. They know that They have no right on me, that whatever is my behavior, they can't touch me if I don't explicitly, in complete possession of my reason, give my consent.
But society has the very bad habit of blaming the victim: "how was she dressed?" "was she drunk" "was she alone late?" are too often heard. A victim is a victim: no matter what she was wearing.

I wish it was taught at school, that no matter the lengh of a skirt, no matter how drunk, no matter how flirty she was, She shouldn't be in more danger than anyone else.
I wish people would understand that saying such things as "you should be more careful" only contributes to the idea that victimes are to be blamed for what happened to them.