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mercredi 16 octobre 2013

Pendant ce temps là.

Il fait gris, froid et humide et l'humeur est un peu dans les chaussettes. Par les grandes baies vitrées de là où je travaille, tout ce que je vois, c'est Paris sous la pluie, et on ne peut pas dire que ce soit très réjouissant.
Alors, pour tromper l'ennuie, je commence à réfléchir à ce que je vais bien pouvoir écrire pour la prochaine édition du Nanowrimo.
L'affaire se révèle compliquée car le concours commence dans deux petites semaines à peine et je n'ai pas fini de travailler sur l'histoire que j'ai commencé l'année dernière. Comme dit précédement, j'ai l'espoir fou de réussir à la finir avant le 1er Novembre. Mais cela ne laisse pas beaucoup de place à l'imagination et au rêve dont j'ai besoin avant de me lancer dans une nouvelle histoire.
Une personne dont je ne révèlerai pas l'identité ici, m'a fait remarquer, voilà quelques mois, que j'ai tendance à n'écrire que sur des choses proches de moi et m'a conseillé de me lancer dans la rédaction d'un texte qui mettrait en scène quelque chose de radicalement différent.
Dans l'idée, moi je veux bien, mais je ne suis pas maître de mon imagination, ce qui rend la création d'un tel texte, plus qu'hasardeuse.
Ainsi, je m'interroge: quelle nécessité y-a-t il à m'éloigne de ce terrain connu? Y a t il quelque honte que ce soit à n'écrire que ce sur quoi l'on est à l'aise?
Je ne me considère pas comme un auteur ou un écrivain. J'écris seulement des histoires, et il se trouve que la dernière en date est assez aboutie. Je n'ai pas de don véritabe pour l'écriture. Ce n'est pas de la modestie, c'est du réalisme. J'écris ce que j'imagine. Et j'imagine parfois des choses qui, une fois sur le papier sont plutôt cools. Devrais-je pour autant me forcer à écrire sur des thèmes qui me sont inconnus? Et ce, pour satisfaire une sorte de mythe qui veut qu'un bon écrivain soit capable d'écrire de tout, bien.
Faut il donc absolument correspondre à ce critère pour écrire un roman?

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